Critique de « Daredevil » (2015 – 2018) – Au diable le Fisk !
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Quantité ne veut pas dire qualité !
« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania » est le premier film de la Phase 5 du MCU et le troisième épisode des aventures de Scott Lang.
Attachez vos ceintures, le monde quantique nous attend et notre critique traquera le moindre détail subatomique !
Synopsis :
Scott Lang (Paul Rudd) et Hope van Dyne (Evangeline Lilly) profitent pleinement de leur vie de couple et de super-héros ! Scott a écrit un livre à succès tandis que Hope défend avec le plus grand dévouement des causes humanitaires. Leur famille – Janet van Dyne (Michele Pfeiffer) et Hank Pym (Michael Douglas), les parents de Hope ainsi que Cassie, (Kathryn Newton vue dans Freaky) la fille de Scott font enfin partie de leur quotidien.
Cassie partage la passion de sa nouvelle famille pour la science et la technologie, notamment en ce qui concerne le domaine quantique. Hélas sa curiosité va tous les entraîner malgré eux dans une odyssée imprévue et potentiellement sans retour dans le monde subatomique, un endroit mystérieux où ils rencontrent d’étranges créatures, une société en crise dominée par un impitoyable maître du temps surnommé “Le conquérant” dont l’ombre menaçante commence à s’étendre.
Scott et Cassie sont entraînés dans une direction tandis que Hope, Janet et Hank se retrouvent propulsés dans une autre. Tous se retrouvent séparés et isolés dans un monde en guerre, sans savoir comment ils pourront en sortir ni même s’ils retrouveront un jour le chemin de leur foyer…
Inventif voire délirant visuellement, ce premier film de la Phase 5 du MCU, est le troisième (et peut-être dernier ?) épisode des aventures de Scott Lang. Il s’avère très différent des deux autres films Ant-Man sans être pour autant notre premier choix de la trilogie.
Depuis la fin de l’ère « Avengers Endgame », il nous apparaît que Kevin Feige hésite et peine à se renouveler. A sa décharge la pandémie avait mis à mal la chronologie des films/séries de la Phase 4, puis Disney+, a rebattu les cartes et modifié les enjeux.
« Ant-Man Quantumania » est donc attendu au tournant car le film est surtout (et aussi) celui de Kang le Conquérant, introduit lors du dernier épisode de Loki (saison 1) dans sa version « Celui qui demeure ». Nous ne divulgâcherons pas davantage le sujet même si nous devons avouer que ce troisième opus de Ant-Man est aussi profond que le monde quantique qu’il nous dévoile ; un mélange non-abouti du récent dessin animé Disney « Avalonia », du « Cinquième Elément » (de Luc Besson), de Star Wars avec des emprunts à « Avatar 2 » (sans doute dû aux mêmes fabricants d’effets numériques (cf. les raies mantas).
Peyton Reed le réalisateur de toute la trilogie offre une virée à la petite famille dans le monde quantique mais surtout introduit un nouveau grand méchant digne héritier de Thanos en la personne de Kang le Conquérant (Jonathan Majors bientôt dans « Creed 3 »), qui vous dévoilera toute l’étendue de ses pouvoirs. Nous ne pouvons que regretter la technique des Studios Marvel qui consiste chaque fois à introduire un personnage en phagocytant complètement le film d’un autre au profit du MCU (Kang a fait son apparition dans le final de la saison 1 de la série « Loki »).
Quand nous parlons de quantité dans notre article, c’est en référence au nombre de sociétés numériques qui ont participé à l’élaboration de cet univers quantique. Il vous suffira de lire l’interminable générique de fin qui préface les deux Easter eggs du film pour le constater.
Quant à la qualité de l’image, elle ne se discute pas mais à force de tirer sur le numérique on en oublie la direction d’acteurs. Si Michael Douglas, Michèle Pfeiffer et dans une moindre mesure Bill Murray performent avec les honneurs dans cet univers démesuré et si Jonathan Majors donne vie à Kang (qui sur papier est plutôt bleu) les deux super héros restent plutôt discrets (nous ne dirons pas diminués mais c’est tout comme).
Kevin Feige semble avoir du mal à modifier le MCU qui comme un train lancé à grande vitesse n’arrive plus à prendre le virage attendu par le public. Peut-être la même audience qui s’enthousiasmait il y a vingt ans sur les premiers Marvel mais qui, comme la critique, évolue et attend mieux et pas seulement plus de…
Un bon film reste avant tout une bonne histoire incarnée par de bons comédiens. L’orgie de couleurs, d’objets flottants non identifiés, de robots numériques sont désormais du déjà vu ; en augmenter le nombre n’ajoute rien à l’intrigue et comme un immense gâteau à la crème invite à l’indigestion, le monde quantique n’a rien d’un lieu paradisiaque…
Si Avatar 2 ne méritait qu’un petit sept je vous laisse deviner pourquoi celui -ci a une moins bonne note !
Yves Legrand – Le 14 février 2023
Sources Photos :
© 2023 Disney Benelux
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