Critique de « Nous finirons ensemble » (2019) : Copains comme cochons.
Copains comme cochons Nous finirons ensemble Voilà maintenant neuf ans que sortait sur nos écrans
BAD BOYS RIDE OR DIE (2024)
Vous pensiez qu’ils avaient fini de ravager tout Miami ?
C’est mal connaître Mike Lowrey et Marcus Burnett, incarnés par Will Smith et Martin Lawrence, revoici le duo policier à la langue bien pendue dans « BAD BOYS RIDE OR DIE », toujours réalisé par le duo belge Adil et Bilall.
Notre avis sur une franchise toujours aussi riche d’humour et d’action.
Synopsis :
Lorsqu’ils apprennent que C. Howard, leur défunt capitaine de police (Joe Pantoliano) est soupçonné d’avoir été un ripou lié aux cartels de la drogue, Mike Lowrey et Marcus Burnett, deux policiers parmi les plus “sages” de Miami, se lancent dans une mission dangereuse pour blanchir son nom.
Le troisième film de la franchise « Bad Boys », intitulé « Bad Boys for life » (2020) fut un succès au box-office mondial avec plus de 400 millions de dollars de recettes. Sony annonce alors dans la foulée un quatrième opus avec le duo de réalisateurs belges Adil El Arbi et Bilall Fallah avec Chris Bremner au scénario… Mais la polémique autour de la gifle infligée par Will Smith à Chris Rock lors la 94e cérémonie des Oscars (mars 2022) a affaibli la position de Will Smith auprès de Sony.
Puis la grève à Hollywood a encore ralenti la sortie du film, désormais fixée au 5 (7 aux USA) juin 2024.
Un quatrième film pour dire quoi ? Et bien la même chose mais avec un rythme toujours soutenu, sorte d’amitié virile, de respect de la parole donnée. Tous les concepts déclinés dès le premier opus (1995) sont bien présents : la bande son au top est toujours dirigée par DJ Khaled (himself), les voitures de luxe ne sont pas encore électriques et les cascades en tous genres s’enchaînent avec bonheur.
Jolies filles et boîtes branchées de Miami Beach sont un peu moins mises en valeur et Martin Lawrence vanne un peu moins verbalement au plus fort de l’action au profit de gags visuels parfois géniaux (dont certains aussi amusants que la célèbre scène du chewing-gum dans Rabbi Jacob).
Ce quatrième volet ne déçoit jamais, le scénario de Chris Bremmer s’est placé dans les traces de son prédécesseur et noue un lien avec le trois au travers de flashbacks explicatifs réussis.
Auprès des deux mauvais garçons, on retrouve Vanessa Hudgens et Alexander Ludwig, dans les uniformes de Kelly et Dorn ainsi que Paola Núñez en Capitaine Rita Secada, Jacob Scipio, Armando mais aussi les petits nouveaux dans l’univers Bad Boys, Rhea Seehorn (« Better Call Saul »), Eric Dane,(Dr. Mark Sloan dans « Grey’s Anatomy ») et Ioan Gruffudd (la série « Harrow »).
Les deux réalisateurs alternent avec maestria scènes d’action et de comédie sur un rythme haletant qui ringardise quelque peu les films de James Bond des années soixante.
Comme la quasi-totalité des personnages est de retour et ce quatrième volet d’une histoire débutée il y a bientôt 30 ans poursuit les interactions entre les personnages (Kelly, Dorn et Reggie (Dennis Greene) dans SA scène à la « John Wick ») tout en intégrant de nouveaux méchants.
On peut voir « Bad Boys 3 » et 4 comme un diptyque cohérent, spectaculaire et franchement amusant à l’instar de celui des Trois Mousquetaires.
NOTE :
0
/10
Nous aurions pu un peu monter la cote d’un demi-point car on s’amuse beaucoup et le dosage est plus abouti que pour le trois mais aussi parce que le scénario s’amuse à développer tout un univers et d’autres personnages émergent autour de nos deux Bad Boys vieillissants.
Adil El Arbi et Bilall Fallah ont réussi à remettre sur les rails et avec style un duo détonant et si le succès se confirme rien ne s’oppose à en concevoir encore un ou deux épisodes avant que les old boys passent la main.
Yves Legrand – le 4 juin 2024.
Sources Photos :
© 2024 Sony Belgium
