Liam Neeson s’occupe des méchants !

Blacklight 

Désormais considéré comme un film culte dans la filmographie de Liam Neeson, « Taken » a permis à l’acteur de devenir une des figures du film d’action. Que penser de « Blacklight » qui le replace dans « la lumière » ?

Notre avis sans trop vous divulgâcher votre soirée cinéma !

Critique « Blacklight » (2022)  : Liam Neeson s’occupe des méchants ! - ScreenTune
© 2022 KFD

Synopsis :

Travis Block (Liam Neeson) intervient pour le compte du FBI lorsque toutes les autres options ont été épuisées. Ses méthodes impliquent souvent la manière forte. Quand on lui ordonne de faire taire un agent qui souhaite révéler à la presse les dérives sécuritaires du Bureau, il comprend qu’il est devenu un pion dans une terrible machination. Déterminé à faire éclater la vérité, il se lance dans un combat contre son employeur, le Directeur du Bureau. Mais lorsque ses adversaires s’attaquent à ses proches, Travis utilise ses incroyables talents pour réagir et il n‘aura aucune pitié.

Il est malheureusement loin le temps où la prestation de Liam Neeson dans « La liste de Schindler » lui valait les louanges de la critique internationale et une nomination à l’Oscar. Le rôle de Bryan Mills (« Taken ») est passé par là et il faut reconnaître que les productions récentes (« Sans identité » en 2011, « Non-stop » en 2014, « Ice Road » en 2021 et « Le vétéran » en 2022) ne l’imaginent plus que dans ce rôle de pourfendeur de méchants. Heureusement que James D’Arcy lui a offert celui de Robert Foster dans « Made in Italy » pour lui permettre de ranger les poings au vestiaire en attendant peut-être de le voir camper avec plus de nuances l’illustre Philippe Marlowe dans le film de Neil Jordan fin 2022.

Critique « Blacklight » (2022)  : Liam Neeson s’occupe des méchants ! - ScreenTune
© 2022 KFD

Sans vouloir divulgâcher le sujet de « Blacklight », on ne peut pas dire que l’on passe un grand moment de cinéma ; non que l’idée de départ n’intrigue pas puisqu’inspiré d’une authentique série d’opérations secrètes et illégales orchestrées par le FBI dans les années 60 et 70 ayant pour objectifs de surveiller, d’infiltrer, et de discréditer les organisations politiques américaines.

On regrettera cependant que tout soit si mollement réalisé et que les scènes d’action sentent tellement le déjà vu que l’on se reprendrait plutôt un « Taken » pour comparer le taux de testostérone de Liam. L’acteur semble en roue libre tant la direction d’acteurs est aux abonnés absents et ce n’est pas la charmante Emmy Raver-Lampman de « Umbrella Academy », qui décroche ici son premier grand rôle qui peut sauver le film par sa seule présence.

Critique « Blacklight » (2022)  : Liam Neeson s’occupe des méchants ! - ScreenTune
© 2022 KFD

Dans le registre du chevalier blanc, du redresseur de torts, on a connu de meilleurs Neeson malheureusement l’histoire ne permet aucune performance de qualité et la fin n’est pas que cousue de fil blanc ; elle est pour le moins abrupte.

Note : 5/10

Parce que quoi qu’il nous propose on aime vibrer avec Liam, notre Qui-Gon Jinn, notre Ra’s al Ghul…

Yves Legrand – Le 7 mars 2022

Sources Photos :

  • ©  2022 Kinépolis Film Distribution Belgium

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