Portrait de Meryl Streep : Élégance et Distinction.
Avec plus d’une soixantaine de films à son actif, Meryl Streep est considérée comme l’une des meilleures actrices de l’histoire du cinéma.
Vivement le quarantième Eastwood !
« Cry Macho », sort en salles ce mercredi 10 novembre. Clint Eastwood a désormais 91 ans et remonte en selle dans un film aux allures de testament pour la légende vivante du cinéma. L’acteur et réalisateur mythique s’offre sa première balade à cheval depuis « Impitoyable » (Oscar 1993) et joue même des poings.
Notre avis sur ce 39ème film d’un réalisateur qui continue de surprendre autant par son talent que par le regard qu’il porte sur son personnage…
Synopsis :
Mike Milo, alerte octogénaire, est un ancien champion de rodéo toujours employé dans un ranch du Texas, en cette belle année 1979. Il est un jour renvoyé par son patron, qui le rappelle cependant un an plus tard pour lui confier une mission : aller à Mexico et ramener aux États-Unis Rafael, son fils unique, qui vit avec sa mère avec laquelle il se trouve en mauvais termes. Mike, qui a une dette morale envers son boss, accède à sa demande…
Clint Eastwood s’est intéressé au roman de Nathan Richard Nash (1913-2000) publié en 1975 dès les années 90 mais c’est à plus de 90 ans et après les révisions de Nick Schenk (scénariste de « Gran Torino » en 2008) qu’il décide de mettre en images ce road movie coupé au milieu par un long intermède dans un village mexicain. Si l’intrigue captive peu et est assez « téléphonée ». On appréciera les séquences en voiture et lors du séjour forcé dans le village qui sont l’occasion d’explorer le thème de la transmission, du legs, Mike prenant sur soin d’instruire le jeune Rafael, tant sur le monde des chevaux que sur la vie en général. Cette relation (mentor et apprenant) chère à Eastwood n’est pas sans évoquer celle de « Million Dollar Baby » (2004) sans pour autant en avoir le punch ou la qualité.
« Cry Macho » est dans la filiation de films comme « Gran Torino » avec déjà Nick Schenk au scénario ou « Un Monde parfait », où un adulte et un enfant (ou un ado) que tout oppose partagent ensemble un bout de chemin.
Avec ce titre, Eastwood a clairement une idée derrière la tête, lui qui, pour des légions de cinéphiles, constitue l’incarnation définitive du cow-boy. Une fois encore, l’ancien interprète de l’inspecteur Harry met en évidence SES valeurs : le travail (Il ne connaît manifestement pas le concept de retraite), la famille, la nostalgie du temps qui passe et qu’on ne rattrape plus. Comme dans « Gran Torino » l’ambiance se veut crépusculaire, mais sous le soleil du Mexique jamais désespérée, bien au contraire elle s’avère empreinte de sagesse et de dignité. Clint Eastwood assume, se filme vieux, sans cacher ses tremblements, mais montre aussi qu’il n’y a pas d’âge pour aimer à nouveau ou retrouver la sérénité.
Clint Eastwood assure comme toujours une mise en scène épurée, mais de notre point de vue pas très inspirée. Quant à Clint l’acteur, il jubile, multipliant les petites phrases « signatures », comme lorsqu’il déclare à son jeune compagnon de voyage (Eduardo Minett) : « Je vais te dire… Vouloir être un gros dur, un “macho”, c’est ridicule. Les gens jouent les gros durs, pour montrer qu’ils ont des tripes. Il ne leur reste que ça, finalement. ».
Pour un peu, cette sorte de mea culpa cinématographique suffirait à justifier d’aller voir le film.
Et si les héros même s’ils ne meurent jamais vieillissaient simplement…
Yves Legrand– Le 10 novembre 2021
Sources Photos :
Avec plus d’une soixantaine de films à son actif, Meryl Streep est considérée comme l’une des meilleures actrices de l’histoire du cinéma.
Dans « Le cas Richard Jewell » le trente huitième film de Clint Eastwood s’intéresse à une nouvelle figure du héros américain contemporain après le tueur d’élite Chris Kyle (« American Sniper »), le pilote Chesley Sullenberger (« Sully ») et les trois passagers ayant intercepté le terroriste à bord d’un Thalys (« Le 15h17 pour Paris »). Le long métrage bénéficie d’un casting très intéressant qui mérite votre intérêt.
Après l’échec de son dernier long métrage « 15h17 pour Paris », Eastwood était attendu au tournant. Avec « La Mule », il propose une sorte de western moderne.
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