Maximus est le valeureux et victorieux général des armées romaines. Admiré par César, vénéré par ses hommes, celui-ci n’aspire pourtant qu’à finir ses campagnes et apprécier une douce retraite avec sa famille. C’est sans compter justement sur César qui, à l’heure de passer la main, veut lui confier le pouvoir suprême. Un choix qui n’est sans déplaire à Commodus, le fils, héritier programmé du trône…
Une tâche difficile, ardue, improbable tels sont les adjectifs qui collent à l’œuvre de Ridley Scott lors de la pré-production de ce péplum. Le réalisateur décide de ressusciter un genre effacé des écrans depuis les années soixante, si l’on excepte quelques marginales productions en toge. Ce blockbuster très spectaculaire, qui se déroule de la fin du règne de l’empereur Marc Aurèle (180), l’un des plus grands philosophes stoïciens de l’Antiquité, à celui de Commode (192), respecte la véracité historique, même s’il prend quelques libertés avec les événements réels.