Critique de Rogue One (2016) : Un Nouvel Espoir Surprenant.
Premier « spin-off » tiré du fabuleux univers créé par George Lucas, « Rogue One » est le long métrage chargé d’étirer le paysage et la mythologie de la saga.
L’enfer c’est l’ennui
On ne change pas une équipe qui gagne, après le « Da Vinci Code » puis « Anges et Démons », « clap troisième » pour Ron Howard aux manettes et Tom Hanks dans la peau du professeur Langdon, expert en symbologie.
Après le succès des deux premiers opus au Box-Office, c’est au tour du quatrième roman du célèbre auteur Dan Brown d’être adapté par la machine hollywoodienne.
Une même équipe pour un nouveau bon résultat au Box-Office ? Peut-être ou peut-être pas…
Synopsis :
Au cœur de l’Italie, le professeur en symbologie de Harvard Robert Langdon est entrainé dans un monde angoissant centré sur l’une des plus durables et mystérieux chefs-d’œuvre littéraire: l’Enfer de Dante.
Les deux premiers volets n’avaient déjà pas emballé la critique internationale, mais avaient séduit le public dans les salles obscures. Ce n’est pourtant pas « Inferno » qui va rehausser le niveau de la franchise auprès de la presse spécialisée et c’est bien dommage parce que Ron Howard reste, et cela pourrait en gêner certains, un très bon réalisateur. Chacun de ses longs métrages est attendu avec une certaine impatience et même quand il s’obstine à adapter les aventures du professeur Langdon. Un réalisateur formé par les meilleurs et qui nous a offert des œuvres comme « Apollo 13 », « Un Homme d’Exception », « Cocoon », « Willow » ou encore « De l’Ombre à la Lumière » et « Rush », … Bref Ron Howard c’est la classe !
Cependant, le voilà de retour avec « Inferno », film très attendu de par son casting avec le grand Tom Hanks, la talentueuse Felicity Jones, Irrfan Khan, Ben Foster, le frenchie Omar Sy, mais aussi par les fans d’un roman vendu à des millions d’exemplaires.
Malheureusement, Ron Howard scie la branche sur laquelle il s’est lui-même posé. Collant plus ou moins aux grandes lignes de l’œuvre de Dan Brown, tout en prenant quelques libertés, « Inferno » est de loin le moins abouti de la trilogie de Robert Langdon.
Si ce troisième chapitre garde le rythme propre à la saga avec ce « jeu de pistes » et sa course contre la montre observée dans « Anges et Démons », il a perdu de vue tout ce qui faisait son attrait avec ses fondamentaux mystico-ésotériques et cette faim d’histoire qui sommeille en chacun de nous. Là où le roman nous offre un intéressant cours sur « L’Enfer » de Dante et la Renaissance italienne, « Inferno » vire directement au simple thriller galopant à travers une Europe ancienne et oubliée.
La mise en scène de Ron Howard ne sert pas le film. On le sent sans inventivité et qui se contente juste de secouer sa caméra pour donner un effet rythmé à un film qui en manque cruellement. Le cinéaste offre en plus une vision carte postale de Florence qui, il faut le souligner, rend particulièrement bien comme cadre cinématographique (le tourisme italien peut dire : Grazie).
Quant à la partition des acteurs, elle n’en demeure pas moins brouillonne : un Tom Hanks pas aidé par un scénario moyen, qui s’efforce de courir et de grimacer à tout va, une Felicity Jones qu’on a connue plus inspirée et qui joue une suiveuse ingénue. Un Omar Sy qui tente sans succès d’être crédible.
On aurait aimé une vraie implication graphique et historique du passionnant « Enfer » de Dante (cinq minutes d’explications tout au plus dans le film) et un tempo plus soutenu pour offrir le grand divertissement historique qu’on attendait. Au lieu de cela, « Inferno » ressemble à un « bon petit téléfilm » qui aligne les clichés faciles autant que les rebondissements rocambolesques, accompagné de la musique d’un Hans Zimmer sans génie ; le tout vous offre un film décevant.
« Inferno » est un thriller dispensable, pas forcément déplaisant à suivre, mais prévisible et mené par un Ron Howard sans inspiration. Une vraie déception pour une franchise en perte de vitesse. En dépit de cela, la prochaine étape « Le Symbole Perdu » est déjà en chantier. Mio Dio…
Note : 4,5/10
Julien Legrand – Le 28 avril 2019
Premier « spin-off » tiré du fabuleux univers créé par George Lucas, « Rogue One » est le long métrage chargé d’étirer le paysage et la mythologie de la saga.
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