Critique « The Chair » (Directrice) (2021) : Diriger : c’est prévoir ! (Dit-on)
« The Chair » est une mini-série Netflix drôle, enlevée et pleine de justesse emmenée par la charmante Sandra Oh. Critique !
« Under my umbrella, ella, ella … »
Nouvelle série sur Netflix, « Umbrella Academy » est directement issue de la B-D éponyme. Fruit du travail de scénariste de Gérard Way (Le chanteur du groupe My Chemical Romance) et des dessins de Gabriel Bá, la série (scénarisée et produite par Steve Blackman) nous raconte l’histoire d’une famille pas comme les autres.
En 1989, une quarantaine d’enfants possédant des pouvoirs surnaturels sont nés sans que leurs mères n’aient eu de rapports sexuels. Sept d’entre eux se font adopter par Sir Réginald Haargreeves (finement interprété par Colm Feore que vous pouvez également voir dans « Gotham », « House of Cards », ou encore « Bon cop, Bad Cop »).
Synopsis :
En 1989, le même jour, quarante-trois bébés sont inexplicablement nés de femmes qui n’étaient pas enceintes et que rien ne relie. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte sept de ces enfants et crée The Umbrella Academy pour les préparer à sauver le monde. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Les enfants devenus adolescents, la famille se désagrège et l’équipe est dispersée. Les six membres toujours en vie, désormais trentenaires, se retrouvent à l’occasion de la mort de Hargreeves. Luther, Diego, Allison, Klaus, Vanya et Numéro Cinq travaillent ensemble pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leur père. La famille désunie se sépare cependant de nouveau, incapable de gérer des personnalités et des pouvoirs trop différents, sans même parler de l’apocalypse qui menace…
Tous les ingrédients d’une bonne série de super héros sont réunis dans « Umbrella Academy » ! Le traitement des personnages est une véritable réussite. La série montre avec brio les relations compliquées qui peuvent exister dans une fratrie ayant un passé aussi lourd que le leur. Ils seront tous, sans exceptions, amenés à combattre leurs démons et leurs rancunes passées pour avancer (ce qui n’est pas sans évoquer certains aspects de « The Haunting of Hill House »). « Umbrella Academy » s’annonce dès le premier épisode comme un drame familiale sur fond de super-héros.
Ajouter à ce traitement de personnages des acteurs talentueux comme Ellen Page (Vanya Haargreeves), Tom Hopper (Luther), Robert Sheehan (Klaus) et le jeune Aidan Gallagher (Numéro 5, qui est véritablement impressionnant dans son jeu d’acteur). L’interprétations qu’ils donnent à ces personnages est tout bonnement superbe. À se demander par moment si ce sont vraiment des personnages. La seule prestation à qualifier poliment de moyenne est celle de la chanteuse de RnB Mary J. Blige qui semble parfois être là par contrainte contractuelle plutôt que par passion pour la comédie.
La série se veut plus encrée dans la réalité que le comics d’origine et oscille donc entre moments de tendresse et moments de haine fraternelle, entre scènes surréalistes et des instants extrêmement sombres, sans oublier des passages d’humour absurde (régulièrement apportés par les interventions et les actions de Klaus). Ces variations d’ambiance sont toujours accompagnées par des changements de lumière, de cadre, de focale. On se retrouve donc avec une série ayant plusieurs visages et qui change régulièrement d’atmosphère scénaristique.
Tout cela apporte au programme une nervosité et un rythme qui, s’ils s’essoufflent à la fin de la saison, permettent pourtant de la regarder d’une traite sans se lasser. Cependant, avec tout ces changements de tons et d’ambiances, certaines scènes sont amorties et il arrive que la série désamorce d’elle-même les sentiments qu’elle cherche à provoquer.
Autre détail qui donne au show son cachet de très bon divertissement : La bande sonore ! « Umbrella Academy » se dote d’une bande originale aux petits oignons mais aussi de titres préexistants qui collent parfaitement aux scènes auxquelles ils sont associés. L’association image-musique tient la route et viendra renforcer l’impact des scènes déjà marquantes du programme.
Au final, « Umbrella Academy » sort des sentiers battus balisés par DC et Marvel. Ce n’est pas une série de super-héros mais bien un drame familiale dans lequel les supers pouvoirs ne sont qu’un ressort scénaristique. Les acteurs jouent superbement bien leurs rôles et nous emmènent avec eux dans les différentes ambiances du show. Un divertissement qui plaira à tout sérivore qui se respecte et dont on attend la saison 2 avec une certaine impatience.
Note : 7,5/10
Maxime Févry – Le 25 mars 2019
« The Chair » est une mini-série Netflix drôle, enlevée et pleine de justesse emmenée par la charmante Sandra Oh. Critique !
Ne jamais dire jamais ; semble être le crédo des acteurs des films d’action. Après Sylvester Stallone (« Tulsa King ») c’est au tour d’Arnold Schwarzenegger de s’intéresser à la série TV avec « Fubar ».
Notre avis va tenter de vous faire « la totale » !
Apparue sur Netflix durant l’été 2016, « Stranger Things » est vite devenue une série phénomène. Critique qui cultive notre nostalgie des 80’s.
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