Critique « Chernobyl » (2019) : Boum ! Quand ma centrale fait boum !
« Chernobyl », la dernière mini-série produite par HBO nous offre une impressionnante reconstitution de la catastrophe. La critique ici.
Vent mortel sur Helsinki
Encore une série diffusée sur Netflix nous direz-vous ! Effectivement après « Octobre » nous avons apprécié une autre série « Nordic Noir » dont la troisième saison est actuellement en production. « KARPPI » est le nom de son héroïne mais à l’international le titre choisi est « Deadwind ». Une trouvaille pour combler vos soirées d’hiver si vous êtes amateurs du genre.
Notre avis sans trop vous divulgâcher les mystères des nuits finlandaises…
Synopsis saison 1 :
Une inspectrice de police, Sofia Karppi (Pihla Viitala), a perdu son mari quelques mois auparavant et reprend son service à l’unité criminelle. Le commissaire, Koskimäki, lui adjoint Sakari Nurmi (Lauri Tilkanen), un jeune officier de la financière alors qu’elle est plutôt du genre loup solitaire. Ils démarrent leur collaboration par le meurtre d’une jeune femme, Anna Bergdhal, ancienne championne de natation, mariée à un chauffeur de taxi, elle accompagnait des délinquants sortis de prison. Elle conseillait également l’entreprise Tempo, dirigée par Alex Hoikkala, qui envisage de construire un nouveau quartier autosuffisant en énergie car doté d’éoliennes révolutionnaires. Karppi et Nurmi auront du mal à retracer ce qu’a fait Anna pendant ses dernières heures…
Synopsis saison 2 :
Deux corps sont retrouvés sur les chantiers du tunnel prévu sous le golfe de Finlande, d’abord le cadavre congelé d’un Estonien placé dans un entrepôt frigorifique à Helsinki, et un autre avec également un bandeau sur les yeux, pendu sous un pont à Tallinn. Les meurtres semblent avoir un lien avec Sara Tulisuo (Leena Pöysti), la mairesse d’Helsinki qui dirige la construction du tunnel et qui est confrontée à des accusations de corruption. Karppi et Sakari découvrent des cachets de Subutex, une drogue qui circule en Finlande, dans la caravane de l’une des victimes… Mais coïncidence ou pas ; Tapio Koskimäki, (Raimo Gronberg) le supérieur de Karppi ,qui vient de fêter sa retraite, est brutalement assassiné chez lui avec sa fille, Kerttu…
Qu’est-ce qui fait le succès des séries nordiques ? Le dépaysement sans aucun doute car dans nos contrées on filme peu en situations hivernales, dans le blizzard et sous la neige. L’ambiance souvent crépusculaire (normal vu les heures de clarté) et des meurtriers pétris de mauvaises intentions et souvent implacables (« Octobre »). Ajoutons aussi une mise en scène étudiée, des acteurs inconnus chez nous et donc peu connotés (lui c’est un gentil, lui un suspect) et vous obtenez un récit bien différent des séries françaises classiques style « Magellan » ou « Meurtres à… ». Il n’y a pas nécessairement plus de moyens mais une répartition des rôles qui n’a pas attendu #metoo pour donner une grande visibilité aux femmes dans des rôles forts, sans occulter le sexisme ni une sexualité assumée.
Notre héroïne n’échappe pas à cette description ; Sofia Karppi (Pihla Viitala) est une jolie femme dynamique, veuve depuis peu et mère de deux enfants ou plutôt belle-mère d’une adolescente (Mimosa Willamo) et dont le jeune fils Emile possède des cheveux blonds aussi longs que ceux de sa maman.
Cette série thriller finlandaise créée par Rike Jokela, Jari Olavi Rantala, Kirsi Porkka nous offre sur deux saisons (la première de douze épisodes, la deuxième en compte huit) deux enquêtes sur des meurtres complexes mêlant intérêts écologiques, politiques et financiers avec des délits de corruption et de drogue. Accompagnée par une intéressante bande-son signée Juri Seppä et une réalisation riche de jolis plans de Rike Jokela, « Deadwind » ne manque pas d’intérêt même si nous aurions préféré un découpage plus resserré (6-7 épisodes par saison) et un rythme un rien plus dynamique.
Même si la série lorgne vers son aînée « The Killing » elle n’a pas les mêmes ambitions mais s’apprécie pour son intrigue bien structurée et à rebondissements et pour son héroïne qui n’a rien du soi-disant « sexe faible » …
Yves Legrand – Le 8 août 2022
Sources Photos :
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