Critique Le retour du héros (2018)
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On Déménage et ça tourne mal !
Réalisé par Pascal Laugier (« The Secret », « Martyrs », « XIII la série ») et sorti en 2018, « Ghostland » est un film franco-canadien d’horreur psychologique sur fond de huit-clos qui a reçu un accueil critiques chaleureux, allant jusqu’à être primé lors du Festival international du film fantastique de Gérardmer de la même année.
Synopsis :
Suite à un décès, une mère et ses deux adolescentes héritent d’une maison et s’y installent. Malheureusement, au cours de la première nuit dans cette nouvelle demeure, un duo de tortionnaire rentre dans la maison et vont changer leurs vies.
Le film est assez prudent quant à son approche du scénario. Du moins c’est ce qu’il laisse penser dès son commencement en enchaînant les milles et un clichés qui remplissent le monde merveilleux du cinéma horrifique. Pourtant, rapidement, le film va sortir des sentiers battus en se mettant à jouer avec la narration et avec la perception que le spectateur a de l’histoire qu’on lui montre. Il tente de perdre son public et de le surprendre et force est de constater que ça marche !
La première fois… car « Ghostland » va utiliser plusieurs fois la même astuce, le même « twist ». Rendant celui-ci totalement inopérant et rallongeant sa durée de vie artificiellement. Et si le scénario rend cette réutilisation logique, cela ne veut pas dire que la chose n’en est pas moins prévisible.
Le script d’ailleurs, n’est clairement pas le point fort de l’œuvre de Pascal Laugier. Celui-ci tombe trop fortement dans les clichés évoqués précédemment. L’histoire de « Ghostland » n’est, au final, portée que par la manière dont elle est contée.
La réalisation par contre, est la vraie force du film ! On y retrouve une Mylène Farmer surprenante de justesse dans le rôle de la mère et des jeunes actrices talentueuses pour interpréter ses filles (Emilia Jones et Taylor Hickson, qui sera d’ailleurs blessée sur le tournage) ! Sans oublier Crystal Reed (« Gotham », « Teen Wolf » et «Too Late » de Dennis Hauck …). Les protagonistes sont globalement très bien dirigés et sont entièrement crédibles dans leurs malheurs.
Les antagonistes (incarné par Rob Archer et Kevin Powers) en revanche, sont en roue libre mais cela est sans réel importance dans « Ghostland » car ils ne sont pas importants. Les actes qu’ils infligent jouent leur rôle et les personnages n’en sont que l’incarnation. Cela se ressent notamment par l’absence presque totale de background. Ils sortent de nulle part et ne découlent pas d’un élément perturbateur, ils sont l’élément perturbateur.
En revanche le film fait fort en abordant l’horreur par un angle rarement illustré dans le 7ème art : Le déni. Et le film illustre ça de façon géniale en larguant le spectateur dans son intrigue et en le ramenant brutalement devant l’histoire terrible qu’il essaye de raconter. C’est un choix de mise en scène et de narration audacieux que l’on ne peut qu’applaudir.
« Ghostland » est un film curieux, qui flirt plus avec le « torture porn » qu’avec le psychologique. Dans ce film, Pascal Laugier ose des approches audacieuses de mises en scènes, mais il les exploite trop. Et cela se ressent énormément dans son 4ème acte. Il se voulait imprévisible et en cherchant à l’être, il a perdu sa tension et semble être trop long. Cela-dit, il reste intéressant à regarder de par la différence qu’il représente à côté des autres blockbusters horrifiques sortis la même année (« Sans un bruit », « La Nonne », « Halloween » …).
« Ghostland » est également rempli de bonnes idées de mise en scène et de réalisation, mais celles-ci ne semblent pas assumées ou du moins pas menées à termes. Bref, un film qui, sans être mauvais, aura quand même le mérite de vous faire avoir mal pour ses personnages et vous offrira une soirée sympathique.
Note : 5,5/10
Maxime Févry – Le 9 novembre 2019
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Avec « A Quiet Place », John Krasinski réussit un petit tour de force grâce à une mise en scène étriquée et bien aidé par un casting qui oblige le spectateur à rester attentif au moindre danger tapi dans l’ombre.
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