Imaginary

Blumhouse Productions (« Split », « Get Out », « Halloween ») nous propose un nouveau film d’horreur avec « Imaginary » réalisé par Jeff Wadlow qui, une fois encore, plonge dans l’imaginaire de notre enfance.

Notre critique s’invite au magasin de jouets !

La Critique de « La Main » ici

Synopsis :

Lorsque Jessica (DeWanda Wise) réintègre la maison de son enfance avec sa famille, elle remarque que sa plus jeune belle-fille, Alice (Pyper Braun), développe un attachement étrange envers un ours en peluche trouvé dans le sous-sol, qu’elle a nommé Chauncey. Au début, il s’agit simplement de jeux innocents, mais le comportement d’Alice devient de plus en plus préoccupant. Jessica commence à réaliser que Chauncey n’est pas simplement un jouet ordinaire, mais qu’il cache quelque chose de bien plus sinistre…

« Il s’appelle Chauncey, il n’est pas imaginaire, et il n’est pas ton ami », clairement l’affiche de cette production Blumhouse (« L’Exorciste: Dévotion », « M3GAN », « Five nights at Freddy’s ») à l’image du légendaire slogan d’Alien sait y faire pour divulgâcher l’ambiance. Sur l’affiche, un simple ours en peluche (« Teddy Bear » en Anglais) le fameux Chauncey que la petite Alice a découvert dans la cave de la demeure où elle vient d’emménager avec son père, sa belle-mère et sa sœur. Elle en fait son ami imaginaire, celui que Jessica (DeWanda Wise, héroïne de la série de Spike Lee « Nora Darling »… et de « Jurassic World 3 ») a délaissé à l’adolescence…

La Critique de « L’Exorciste : Dévotion » ici

Très vite, Alice emmène l’ours en peluche partout en balade et constitue une liste de souhaits que Chauncey lui suggère et qui, une fois complétée, lui vaudra de pouvoir aller au pays de son ami imaginaire !

La Critique de « Freaky » ici

Jeff Wadlow, à qui nous devons « Kick-Ass 2 » et « Action ou Vérité » deux films plutôt « sympas » déjà produits par Jason Blum, dirige ce long métrage surnaturel avec efficacité (soutenu par des effets numériques bien dosés) et un impeccable savoir-faire.

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L’efficacité tient à nouveau, comme pour la poupée diabolique de « M3GAN », de la transformation des jouets de notre enfance en monstres d’épouvante surfant sur le décalage entre le côté attachant de la peluche et l’horreur qui peut en surgir.

NOTE :

0 /10

Tout ce qui est petit n’est pas mignon et on pouvait craindre qu’à force d’errer dans le magasin de jouets, Blumhouse ne voit plus le bout du tunnel… Mais, même si votre serviteur, n’est pas un fan des films d’horreur, il doit reconnaître à ce long métrage un certain savoir-faire qui comblera les amateurs du genre.

Yves Legrand – Le 6 mars 2024

Sources Photos :