Critique The Man in the High Castle : La Führer de vivre
La Führer de vivre The Man in the High Castle Dans son ambition de concurrencer
Stupeurs et harcèlements !
Produite par Txintxua Films et disponible via Netflix, « INTIMIDAD » ou « Intimité » nous invite à découvrir une intrigue basée sur l’exposition publique de la vie intime de deux femmes.
Dans un style « Nordic noir » sous le soleil du Pays Basque, la série interpelle tant par son sujet que par l’écho qu’il peut avoir dans la société…
Que faire quand des images sortent et que votre fille…votre sœur… votre mère est traitée de p… ?
Synopsis :
Malen Zubiri (Itziar Ituño « La Casa de Papel »), adjointe au maire de Bilbao, vient d’être désignée par son parti pour la prochaine élection au poste de maire. Mais au sortir d’une réunion, Malen perçoit des regards et des murmures : sur tous les écrans, une vidéo d’elle, en pleins ébats sexuels sur une plage, à la nuit tombée, avec un homme qui, accessoirement, n’est pas son mari… A l’autre bout de la ville, Begoña (Patricia Lopez Arnaiz) apprend que l’on vient de retrouver le corps sans vie de sa sœur Âne échoué sur une plage. Bego va rapidement découvrir qu’un contenu pornographique la mettant en scène a été partagé au sein de l’usine où elle travaillait et que les comportements des uns et des autres l’ont poussée au suicide…
Chez ScreenTune, nous avons un faible pour les histoires qui mêlent le thriller policier et le drame dans un style « Nordic noir » tout en proposant une lecture différente de l’actualité.
« Intimidad » (« Intimité ») est une minisérie venue d’Espagne et plus précisément du pays Basque, signée Verónica Fernández et Laura Sarmiento produite par Txintxua Films et disponible via Netflix qui nous offre l’opportunité de la visionner à volonté.
Le téléspectateur va suivre deux enquêtes sur des cas de harcèlement extrêmement difficiles à supporter pour les victimes. Au fil des épisodes seront aussi évoqués les contextes dans lesquels ces femmes ont aimé et pourquoi aujourd’hui elles se retrouvent prises au piège de leurs amours passés.
Certes certains objecteront qu’on a inséré dans une mini-série plusieurs problématiques liées au « Revenge Porn », au harcèlement sexuel ou moral à l’école et au travail ; mais l’ensemble a beaucoup de cohérence et délivre un message fort et pertinent dans la droite lignée du mouvement américain #MeToo qui avait chamboulé le paysage cinématographique de l’oncle Sam.
Il illustre aussi très bien la problématique de ces femmes dont la vie sexuelle est exposée publiquement. À la victime de se défendre des humiliations ou insultes tant publiques que privées, au drame s’ajoute la défiance des proches voire des parents ou encore de l’entreprise… Une situation et des regards que toutes n’affrontent pas de la même façon…
La qualité de cette mini-série repose sur sa narration, l’exploration des inconscients des protagonistes et sur ses actrices (dont 3 totalisent 4 Prix Goya) mais nous fait aussi découvrir cette région du Pays Basque, important écrin pour la série, parmi lesquels Bilbao, son musée Guggenheim d’art moderne mondialement connu et son hôtel de ville.
Chaque épisode apporte son lot d’interrogations et de suspects dans une intrigue captivante menée sur un rythme assez soutenu même si les réalisateurs de certains épisodes s’offrent d’émouvants flashbacks sur Âne et l’histoire d’amour de Malen…
Tout n’est pas parfait dans cette mini-série mais outre ses actrices attachantes ; Itziar Ituño (Malen Zubiri), Patricia Lopez Arnaiz (Begoña Uribe), Ana Wagener (Alicia Vasquez), Emma Suarez (Miren), Veronica Echegui (Ane Uribe) et Yune Nogueiras (Leire la fille de Malen), les enquêtes sont menées à un tel rythme qu’il nous pousse à sauter de manière addictive d’épisode en épisode tant le désir de comprendre et notre empathie pour les victimes nous empêchent de décrocher
Yves Legrand – Le 26 octobre 2022
Sources Photos :
© 2022 Netflix
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