Critique « Imma Tataranni, Substitut du procureur » (2019) : La voix de la Justice
« Imma Tataranni, Substitut du procureur » est une série typiquement italienne mais tellement rafraîchissante portée par la remarquable Vanessa Scalera. Critique !
Et c’est ainsi que « ça » se termine
Voilà, on l’attendait et il est de retour pour jouer avec nos plus grandes peurs, Pennywise (ou Grippe-Sou pour la version francophone) revient après 27 ans de digestion à ruminer sa vengeance envers le club des losers, « ça » revient en ce mois de septembre pour son grand final.
Le premier film « ça » ayant fait un carton en 2017 (notre critique ici), il était donc logique de voir sa suite débarquer assez rapidement pour surfer sur le succès de son aînée, même si les critiques étaient plus que mitigées à son sujet.
Il est donc normal de voir « It : Chapter 2 » être attendu au tournant par les nombreux fans du livre de Stephen King ainsi que par la presse qui (au contraire du public) était sceptique à l’idée de voir ce 2ème film améliorer la recette de base qui avait si bien marché en 2018.
Après à peine 2 ans pour nous mais 27 ans pour les personnages, nous revoilà à Derry pour finalement voir ce que « ça » à dans le ventre (sans mauvais jeu de mot).
Synopsis :
27 ans après la victoire du Club des Ratés (Losers) sur Grippe-Sou, le sinistre Clown est de retour pour semer la terreur dans les rues de Derry. Désormais adultes, les membres du Club ont tous quitté la petite ville pour faire leur vie. Cependant, lorsqu’on signale de nouvelles disparitions d’enfants, Mike, le seul du groupe à être demeuré sur place, demande aux autres de le rejoindre. Traumatisés par leur expérience du passé, ils doivent maîtriser leurs peurs les plus enfouies pour anéantir Grippe-Sou une bonne fois pour toutes. Mais il leur faudra d’abord affronter le Clown, devenu plus dangereux que jamais…
Tout d’abord, c’est encore Andrés Muschietti qui rempile pour cette suite mais à maintenant droit un casting plus fourni ainsi que d’un budget plus conséquent pour la réalisation de ce film, on retrouve aussi Gary Dauberman (« La Nonne », la saga « Annabelle », etc) au scénario et les jeunes acteurs du premier « ça ».
Nous retrouvons un club des losers qui a bien grandit maintenant à l’image des nouveaux acteurs, si on peut déjà citer Bill Skarsgård qui reprend son costume de clown pour l’occasion.
Les nouveaux visages sont James McAvoy (William Denbrough), Jessica Chastain (Beverly Marsh), Bill Hader (Richard Tozier), James Ransone (Edward Kaspbrak), Jay Ryan (Benjamin Hanscom), Isaiah Mustafa (Michael Hanlon) et Andy Bean (Stanley Uris), nous avons donc notre club des losers vieillissants de 27 ans au grand complet pour affronter Grippe-Sou qui lui n’a pas perdu de mordant entre temps.
On aurait aimé voir le film se donner plus de liberté horrifique avec des acteurs plus vieux mais ce n’est malheureusement pas le cas, les prestations des acteurs sont honnêtes même si certains sortent un peu plus du lot, cependant pas plus mis en difficultés que leurs homologues plus jeunes en leur temps.
Hélas, malgré un casting plus mature et non dénué de talent, cette suite traîne encore les vieilles casseroles de son aînée. Le film est toujours aussi calibré pour le grand public et n’arrive jamais à nous donner l’effroi qu’on est en droit d’avoir avec des « jumps scares » prévisibles et des scènes nous montrant avant l’heure que quelque chose va de tout façon se produire, le premier « ça » n’arrivait pas à retranscrire la peur du livre et cette 2ème partie a toujours autant de mal à le faire.
Mais si en elle-même la partie horrifique du film reste en dessous de ce qu’on est en droit d’espérer, le développement appliqué à l’histoire et à certains personnages est une bonne surprise ; même si ce ne sont pas les acteurs les plus importants qui bénéficient au mieux de cette plus-value.
Car pour votre information « It : Chapter 2 » est un Director’s Cut, c’est-à-dire que le film est le montage final du réalisateur ce qui permet à Muschietti d’introduire des scènes qu’il n’avait pas eu le temps de fournir dans la première partie.
Ainsi nous découvrons des sujets toujours tabous à notre époque (homosexualité, racisme, etc) bien intégrés à cette suite. On aurait cependant aimé qu’il pousse certains thèmes plus loin durant ces 170 minutes (soit 2h50), il y avait le temps d’améliorer encore plus ce film et d’enlever certaines scènes un peu longuettes qui n’apportent pas forcément un plus à l’histoire.
Il est d’autant plus dommage que les effets spéciaux tout le long du long-métrage sont bien réalisés mais ceux-ci sont tellement présents dans la dernière partie du film que cela tue l’« horreur » qui disparaît au profit de l’action pur-jus.
En bien ou en mal, « It : Chapter 2 » équilibre les arguments positifs et négatifs ; néanmoins si nous sommes apparus critiques envers plusieurs points, le long-métrage de Muschietti reste un spectacle distrayant malgré un montage simple et aseptisé pour permettre au plus grand nombres de venir voir le film, il nous immerge (durant les flashbacks très bien réalisés) dans les années 80 réveillant la nostalgie des plus anciens parmi les spectateurs via la pop-culture (cinéma, musique, jeux-vidéo, …) tout en nous parlant de sujets sensibles même s’ils manquent parfois de finesses.
« It : Chapter 2 » est l’épilogue du clown de Derry qui n’aura pas fait l’unanimité auprès de tous, flirtant entre bonnes et mauvaises idées, les films auront aux moins su attiser la curiosité d’un public plus jeunes aux œuvres de Stephen King mais qui sait peut-être que Grippe-Sou reviendra encore nous troubler… dans 27 ans.
Note : 6/10
Loïc Legrand – Le 8 septembre 2019
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