Dix ans qu’on n’avait plus vu son pif !
Le public en avait « gros » ! Presque deux ans que la Pandémie retardait la présentation du premier volet de la trilogie qu’Alexandre Astier se proposait de nous conter sur le retour d’Arthur Pendragon dans « Kaamelott Premier volet ».
Notre avis sur cette quête du Graal…
Synopsis :
Le tyrannique Lancelot-du-Lac et ses mercenaires saxons font régner la terreur sur le royaume de Logres. Les Dieux, insultés par cette cruelle dictature, provoquent le retour d’Arthur Pendragon et l’avènement de la résistance. Arthur parviendra-t-il à fédérer les clans rebelles, renverser son rival, reprendre Kaamelott et restaurer la paix sur l’île de Bretagne ?
Il est de retour « et pas pour trier des lentilles » rien que sur l’affiche, l’auteur, monteur compositeur, acteur, scénariste et réalisateur Alexandre Astier annonce la couleur sonnant les trois coups de cor mythiques, nous plongeant immédiatement dans l’ambiance avec Arthur et ses chevaliers. Astier avait rêvé du grand écran pour prolonger son histoire et il a réussi apportant de nouveaux cadres, des ambiances et des décors sublimes, des batailles épiques et en développant encore les différents personnages de sa saga.
Attendu dix ans et longuement espéré Kaamelott est un film rare et déjà légendaire (puisque les préventes dans les salles pour les avant-premières et pour son premier jour d’exploitation) dans le Cinéma Français. Un film qui ose beaucoup sans jamais s’excuser ni de ce qu’il dit, (les bons comme les gros mots) ni de ses réussites (les exploits de la résistance), ni de ses défauts (l’envie ou le souci de permettre à tout le casting d’invités d’avoir leur scène).
Comme toujours chez Astier, il y a différents degrés de lecture selon qu’on soit ou non un aficionado de la première heure (le court métrage de quatorze minutes « Dies iræ » de 2003), ainsi on continue à banqueter allègrement et Arthur est toujours aussi bien « entouré ». Les amateurs de la série ne seront pas en reste puisqu’ils trouveront dans ce premier volet des réponses aux questions qu’ils se posaient au long des six saisons mais cet opus en ouvre également de nouvelles.
Enfin ceux qui n’ont jamais vu un épisode de cette saga parfois sombre mais aussi burlesque et joyeusement absurde découvriront un film qui emprunte autant « à la comédie d’aventure » façon Philippe de Broca (« Les mariés de l’an II », « Les tribulations d’un chinois en Chine ») ou à Louis De Funès dans « La folie des grandeurs » (1971) de Gérard Oury qu’au mythique « Excalibur » de John Boorman. Pour le plus grand plaisir des fans, une grande partie du casting d’origine est de retour, Alexandre Astier (Arthur), Anne Girouard (Guenièvre),Thomas Cousseau (Lancelot), Lionnel Astier (Léodagan), Nicolas Gabion (Bohort) Audrey Fleurot (la Dame du Lac), Jean-Christophe Hembert (Karadoc) Franck Pitiot (Perceval) mais aussi pléthore de personnages secondaires de Alain Chabat, Clovis Cornillac et Guillaume Gallienne à Christian Clavier et Antoine de Caunes et certains parmi eux prennent une ampleur inattendue, comme les Saxons Jehenny Beth, Sting et les Burgondes qui apprécient toujours autant les fruits en sirop.
Ce premier volet divisera certainement la critique mais il ravira un très grand nombre tant par la qualité du spectacle proposé que par la mise en scène, la composition musicale originale (signée Astier), et l’inimitable style des dialogues. Un premier volet qui appelle rapidement une suite et si trilogie il y a ; gageons qu’on pourra alors juger de la cohérence globale.
Yves Legrand – Le 18 juillet 2021
Sources Photos :
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Sans rien divulgâcher de l’intrigante dualité du personnage, notre « unique critique ci-dessous ».
Avec OSS117 : Alerte rouge en Afrique noire, Nicolas Bedos reprend le flambeau de Michel Hazanavicius et entraîne Jean Dujardin en Afrique sur les traces de Pierre Niney.
C’est avec l’ambition à nouveau assumée de proposer un film original, ambitieux et visuellement très travaillé que Carax est de retour avec « Annette », présenté en ouverture et en compétition dans la « sélection officielle » du Festival de Cannes 2021.
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