Critique de « After Life » (2019) – Live and Let Die.
Live and Let Die After Life Humoriste au talent reconnu, le britannique Ricky Gervais s’est
L’horreur se lève à l’Extrême Est !
Réalisée avec soin et très bien interprétée, « La créature de Kyŏngsŏng » est une série coréenne disponible sur Netflix qui se déroule en 1945 et se réfère à un secret militaire issu d’expérimentations japonaises.
Notre critique s’attaque à l’Unité 731 et à sa créature terrifiante !
Synopsis :
1945, Kyŏngsŏng (ou Gyeong (capitale) Seong (fortifiée), ancien nom de Séoul). L’actuelle Corée a été colonisée par les Japonais depuis 1910 (une occupation qui prend fin en cette année 45). Jang Tae-sng (Park Seo-joon vu dans The Marvels) un riche marchand connu dans la ville pour rendre service à tous, se voit confier une improbable mission (au risque de tout perdre) ; retrouver Myeong-ja (Ji-u) une jeune femme mystérieusement disparue. Pour l’aider, il va faire appel à un duo de détectives réputés : l’intrépide Hoon Chae-ok (Han So-hee) et son père, Joong-won, eux-mêmes à la recherche depuis des années de la mère de la jeune fille, évaporée dans des circonstances troubles, comme de nombreux Coréens de la région….
Cela fait un certain temps chez ScreenTune, nous observons les séries coréennes ; certes elles ont souvent des caractéristiques particulières, des codes, surtout au niveau des scènes d’action qui laisse à penser que chaque sud-coréen fait deux heures d’arts martiaux par jour mais elles sont souvent bien ficelées.
Alors lorsqu’un scénario sort du lot et, pour une fois, revisite le passé et les horreurs liées à la colonisation japonaise, nous n’allions pas manquer l’occasion de vous en parler sans trop divulgâcher le sujet (comme toujours !).
« La Créature de Kyŏngsŏng » est une histoire bien écrite, qui tient en haleine à chaque instant. Riche en suspense mais aussi romantique grâce à la jeune mannequin et comédienne Han So-hee, la série bénéficie d’effets spéciaux de qualité pour magnifier la créature. Mais cette série a la particularité de mélanger une intrigue fantastique et un brin gore avec un pan de l’histoire coréenne sous occupation japonaise.
En Occident, tout le monde a entendu parler des médecins des camps de concentration nazis dont le tristement célèbre docteur Mengele mais l’extrême orient a eu aussi son lot d’atrocités perpétrées par la monstrueuse Unité 731. Créée en 1932 par l’armée nippone, cette unité et ses annexes réalisaient toutes sortes d’expériences sur les humains afin d’obtenir de nouvelles armes bactériologiques et chimiques.
L’Unité 731 a sévi en Corée mais aussi en Mandchourie, des milliers de civils (hommes , femmes et enfants) ou des militaires prisonniers y ont été soumis à des horreurs insoutenables : vivisections, électrocutions, improbables transfusions , tortures par le froid ou le gel , empoisonnements, viols et grossesses forcées en vue d’expérimentations sur des nouveau-nés…
Certes l’Unité 731 fut dissoute en 1945 mais les troupes japonaises firent disparaître outre les preuves de leurs exactions, des milliers de cobayes humains encore vivants dans les geôles des bâtiments. Convaincue de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, le Japon n’a reconnu l’existence de cette unité qu’en 2002.
Entre d’inquiétants médecins japonais disciplines du docteur Frankenstein, une créature anthropomorphe qui n’a rien à envier à Alien et Godzilla, la mise en scène alterne les plans d’action, les gros plans de visages tétanisés ou les regards romantiques échangés par Tae-sang et Chae-ok mais n’oublie pas de développer son intrigue anxiogène et trépidante à souhait (même si dix épisodes, c’est un peu long).
Le récit contient donc un contexte historique infernal qui reste un traumatisme pour nombre de Coréens et de Chinois. La « créature de Kyŏngsŏng » est un symbole pour les milliers de victimes (on parle de presqu’un demi-million) de l’unité 731 …
Une note qui ne reflète pas l’efficacité de la série en raison de certains détails car malgré une excellente reconstitution, il nous semble que Séoul est très propre (tournage en studio) et fort bien entretenu pour une période de guerre.
Par ailleurs, il semble bien difficile de trouver des acteurs et actrices sud-coréens n’ayant pas bénéficiés de soins esthétiques dont les habitants de ce pays sont friands. Ces remarques misent à part les amateurs de fantastique et de fiction historique seront ravis. Nous le déconseillons cependant en dessous de 13 ans.
Yves Legrand – Le 21 janvier 2024
Sources Photos :
© 2023 Netflix
Live and Let Die After Life Humoriste au talent reconnu, le britannique Ricky Gervais s’est
Disponible sur Netflix depuis le 31 octobre, la saison deux de « La Diplomate» a conservé tous les ingrédients qui avaient fait son succès en 2023.
Notre avis vous invite à venir reprendre le thé avec la diplomate!
Le Prince des Ténèbres s’ennuie ferme en Enfer et décide de remonter prendre du bon temps à Los Angeles, la cité des Anges. Voici donc Lucifer ! Critique !
This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.