
Critique de « Outlaw King » (2018) – Netflix dans les pas de « Braveheart ».
Netflix dans les pas de « Braveheart ». Outlaw King L’Ecosse a longtemps inspiré le cinéma. Sa
Une fenêtre sans cour ni Hitchcock !
Adapté du roman de A.J. Finn, « La femme à la fenêtre » est un film de Joe Wright emmené par Amy Adams, Gary Oldman et Julianne Moore.
Notre avis sur ce nouveau succès sur la plateforme Netflix.
Synopsis :
Anna Fox est une psychologue pour enfants. Mais agoraphobe elle vit désormais cloîtrée dans sa grande maison new-yorkaise au nord de Central Park. Par désœuvrement et pour tromper sa solitude, elle se met à espionner par la fenêtre une famille d’allure parfaite qui vient d’emménager de l’autre côté de la rue. Sa vie bascule quand elle assiste par hasard à ce qui ressemble à un crime…
Succès de librairie et traduit en 38 langues, le roman de A.J. Finn devait suivre la voie royale du thriller « domestique » ouverte par Gillian Flynn « Les apparences » (« Gone Girl » avec Ben Affleck et Rosamunde Pike) qui posa les bases du genre. Paula Hawkins (« La fille du train »), Wendy Walker (« Tout n’est pas perdu ») ou Megan Abbott (« Avant que tout se brise ») ont suivi le mouvement avec une semblable réussite.
L’intrigue est une cousine de « La fille du train », avec une toile de fond qui lorgne clairement sur le mythique « Fenêtre sur cour » le classique réalisé par Alfred Hitchcock (avec James Stewart et Grace Kelly) mais avec une atmosphère inspirée de M. Night Shyamalan (« Sixième Sens », « Split »). Une femme névrosée et un rien voyeuse qui ne sort plus car agoraphobe. Séparée de son mari et de sa petite fille, elle erre, déprime et … picole. Plus elle est saoule, plus elle est drôle. Plus elle fait sourire, plus on craque pour Anna, pour sa passion du cinéma en noir et blanc (dont… « Fenêtre sur cour »), pour sa mauvaise foi et pour le triste spectacle qu’elle offre, mal coiffée, traînant tout le temps en robe de chambre.
Amy Adams incarne une Anna touchante et fragile. C’est le seul personnage qui sonne juste dans le film de Joe Wright car malgré un casting particulièrement alléchant (Julianne Moore, Gary Oldman, Jennifer Jason Leigh, etc) on se rend compte au clap de fin qu’aucun des autres grands noms n’a été utilisé à sa juste valeur !
Le producteur du film Scott Rudin suite à des projections-tests catastrophiques appelle à la rescousse Tony Gilroy… Date de sortie décalée pour cause de pandémie mondiale, « La femme à la fenêtre » atterrit finalement sur Netflix et y réussit à séduire.
Au final « La femme à la fenêtre » est très éloigné des références citées sans cesse dans le film et même le suspense manque d’un minimum d’efficacité. Joe Wright a soigné les décors et dispose d’une très belle photo.
Il s’est autorisé des plans audacieux et quelques brillants effets de mise en scène (l’accident de voiture). Mais le film trop contemplatif manque de rythme.
À trop vouloir rendre hommage à « Fenêtre sur cour » Wright se brûle les ailes et le Maître en sort magnifié. Reste un honnête thriller qui nous offre 1h40 d’immersion dans un univers noir paranoïaque.
Note : 6/10
Yves Legrand– Le 23 mai 2021
Sources Photos :
Netflix dans les pas de « Braveheart ». Outlaw King L’Ecosse a longtemps inspiré le cinéma. Sa
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