Un amour sans fin ?
Largement inspiré d’une histoire personnelle, « La Fille d’un grand amour », est le premier film de la scénariste reconnue Agnès de Sacy.
Notre avis vous fera-t-il battre la chamade ?
Synopsis :
Un matin de novembre 1975, une jeune femme, Ana, rentre chez elle, les joues en feu d’avoir dansé toute la nuit. Étrangement, son mari, Yves, qui l’attendait avec inquiétude, lui demande pardon et quitte la maison. Une petite fille assiste à la séparation depuis l’obscurité du couloir… Au printemps 1991, Cécile, la petite fille du couloir, a maintenant 25 ans ; elle est étudiante dans une école de cinéma et doit réaliser un exercice sur le thème : Filmer vos parents. Cécile les filme séparément et les questionne sur ce qui pour elle est de l’ordre de la légende : leur rencontre. Dans les souvenirs d’Ana et de Yves rien ne coïncide, et pourtant tout coïncide. Évoquer ces instants les remet en contact avec la force du sentiment.
Premier long métrage de la scénariste Agnès de Sacy, « La fille d’un si grand amour » est difficile à décoder sans vous divulgâcher les rebondissements d’une comédie dramatique emmenée par deux acteurs ; Isabelle Carré et François Damiens, comme souvent, si excellents qu’ils donnent l’impression de ne pas jouer mais d’être Ana et Yves.
Le film s’adresse aux amateurs de romances intimes et mélancoliques, la réalisatrice avoue s’être largement inspirée pour sa mise en scène des films d’Alain Cavalier ou de François Truffaut.
Les spectateurs apprécieront les dialogues ciselés d’une scénariste reconnue pour avoir écrit les scénarii des films de Valeria Bruni–Tedeschi (« Les Amandiers », « Un château en Italie », « Actrices »), Pascal Bonitzer (« Les envoutés », « Cherchez Hortense ») ou encore de Zabou Breitman (« L’homme de sa vie », etc…) . Elle mène une réflexion subtile sur la possibilité de se donner une seconde chance et cette histoire s’ offre un joli écrin dans la lumière des paysages Pyrénéens.
Toutefois, malgré le talent des acteurs, ne vous attendez pas à une comédie légère, à des non-dits certainement, mais pas à une intrigue à tiroirs ; bien au contraire, son rythme plutôt contemplatif pénalise le film.
Agnès de Sacy propose une vision personnelle d’un couple et une sensibilité qui pourrait en toucher beaucoup mais en décevoir d’autres malgré le talent de ses deux acteurs principaux..
Dans « La Fille d’un grand amour », Agnès de Sacy développe son court-métrage documentaire datant de 1992 l’agrémentant d’une part de fiction et en apportant beaucoup de soin à la reconstitution des années 1990 (ce qui lui apporte des points ainsi que les acteurs).
Yves Legrand – le 12 Janvier 2025.
Sources Photos :
© 2025 WW Entertainment
Immense succès de librairie, « Jamais plus » le roman de l’américaine Colleen Hoover devient un film sous la houlette des producteurs Alex Saks, Jamey Heath, Christy Hall et Blake Lively.
Nous vous invitons à pousser la porte de la boutique de Lily Bloom.
Columbia Pictures et Apple Studios, nous ramène quelques cinquante-cinq ans en arrière pour nous conter la conquête de la lune au plus près des équipes chargées du lancement des fusées à Cap Kennedy.
3.2.1… Notre avis prend de l’altitude !
Double prix d’interprétation (meilleur acteur et meilleure actrice) au festival de Chicago, « L’ombre d’un mensonge » (« Nobody has to know ») est une étonnante et subtile romance signée du réalisateur belge Bouli Lanners.
Notre critique (sans trou de mémoire) au gré du vent qui balaie l’île de Lewis…
This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.