Critique « Angel Heart » (1987) : Voyage au bout de l’enfer.
Voyage au bout de l’enfer Angel Heart Dès la publication en 1978 du roman « Fallen
Le dernier Noël de Bourvil !
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Entre tous les films de Noël qui déferlent sur les chaînes et les plateformes comme une tempête de neige…
Screen Tune a choisi d’évoquer « L’arbre de Noël » une comédie dramatique avec à l’affiche William Holden, Virna Lisi mais surtout Bourvil dans une de ses dernières apparitions à l’écran !
Notre avis nostalgique… avec un doigt dans le culte ! C’est Noël !
Synopsis :
Laurent Ségur (William Holden) est un riche homme d’affaires franco-américain tout,heureux d’enfin présenter Catherine Graziani (Virna Lisi), sa nouvelle compagne, à son jeune fils, Pascal (Brooke Fuller), dix ans, dont la maman est morte accidentellement. C’est le début des vacances d’été. Pascal veut les passer en Corse. Là, au bord de la mer, son père et lui voient exploser en vol un avion militaire dont le pilote a pu larguer en parachute le précieux chargement : une bombe atomique. Irradié, Pascal développe rapidement ce que les médecins diagnostiquent comme étant une leucémie et ne lui donnent plus que six mois à vivre. Laurent, qui ne doit son salut qu’au fait d’avoir été sous l’eau au moment fatidique, décide d’offrir à l’enfant la vie la plus merveilleuse qui soit et l’emmène vivre dans un château qu’il possède, où les attendent Marinette (Madeleine Damien) la gouvernante et son ami Verdun (André Bourvil), qui fut son compagnon de résistance durant la guerre.
Le film « L’arbre de Noël » a ceci en commun avec « La Vie est belle » de Franck Capra qu’il utilise la semaine qui précède les fêtes de fin d’année comme théâtre d’un mélodrame.
Sauf que si le film de Capra est un récit optimiste tempéré par un ton amer et le thème récurrent de la mort, il bascule forcément à un moment dans la rédemption. « L’arbre de Noël », quant à lui, est un vrai drame portant sur un sujet universel : la maladie incurable qui frappe injustement un jeune enfant disposant en principe de toute la vie devant lui et l’organisation qu’implique une fin de vie programmée!
Du roman de Michel Bataille, Terence Young (1915-1994) a conservé la trame mais il surprend son public avec de nombreuses scènes de la vie quotidienne filmées comme autant de courts-métrages riches en émotions . Après trois James Bond (« Dr No » en 1962, « Bons baisers de Russie » en 1963 et « Opération Tonnerre » en 1965), le réalisateur sortait de deux belles réalisations : « Seule dans la nuit » en 1967 avec Audrey Hepburn et « Mayerling » avec Omar Sharif et Catherine Deneuve en 1968 ; il s’est attaché à construire son film avec réalisme et beaucoup de sincérité.
Composé par le très charismatique William Holden (« Le pont de la rivière Kwai »), le surprenant Bourvil (décédé l’année suivante) tantôt amusant tantôt troublant de sensibilité, Pascal l’enfant qui a tout compris et qui tente à sa façon de réconforter les adultes, sans oublier la discrète Virna Lisi, ce quatuor étonnant emmène « L’arbre de Noël » sur la voie de l’empathie, de la réflexion, du courage face à l’inéluctable, et des questions existentielles que beaucoup d’autres devraient se poser.
« The Christmas tree » existe en deux versions ; dans sa version internationale Bourvil s’exprime en anglais (avec un accent prononcé), le montage est différent et le texte laisse moins de place à son humour.
D’autre part, une version française où Bourvil s’exprime en Français, les autres acteurs étant doublés et certains détails des scènes ont été tournés deux fois apportant quelques éclairages différents. Le public francophone préfèrera la version dans la langue de Molière car Bourvil y est plus troublant et offre une palette plus variée de son jeu…
« L’arbre de Noël », c’est aussi l’arbre qui cache la forêt… le drame…la maladie !
Force est de reconnaître que si le sujet est fort , son traitement a vieilli et même si Terence Young a trois James Bond à son crédit, « L’arbre de Noël » n’est pas son meilleur film.
Certes il montre les choses avec honnêteté et simplicité mais si ce drame retient l’attention c’est avant tout pour les acteurs qui prestent en conscience et avec beaucoup d’humilité, Bourvil, déjà conscient de ce qui l’attend, le premier.
Yves Legrand – Le 25 décembre 2022
Sources Photos :
© 1969 Corona Films
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