
Critique de « Wonder Woman » (2017) – « Who run the world? Girls! »
« Who run the world? Girls! » Wonder Woman Après les déboires de « Batman vs Superman » et
Huis clos à double tranchant !
« Le couteau par la lame » avec Chris Pine sort juste après « The Contractor » ; après un thriller d’action un drame plus intimiste pour notre capitaine Kirk.
Notre avis sur un huis clos digne de Roméo (007) et Juliette (Mata Hari).
Synopsis :
Vienne, 2012 : la CIA tente de gagner du temps avec les preneurs d’otages du vol 127, immobilisé sur le tarmac de l’aéroport de Vienne-Schwechat. Mais la négociation tourne au fiasco et se termine tragiquement pour les passagers du vol 127. Huit ans plus tard, une source révèle qu’une taupe au sein de l’équipe de la CIA à Vienne porte la responsabilité du désastre. Henry Pelham (Chris Pine), agent du renseignement au moment des faits, est envoyé pour confondre et éliminer le traître. Problème : parmi tous les suspects figure en bonne place une autre agente, son grand amour d’alors, Celia Harrison (Thandiwe Newton). Les deux anciens amants se donnent rendez-vous au Vin de Vie, un restaurant chic de Carmel-by-the-Sea, ville de Californie où l’ex-espionne s’est installée et a fondé une famille après les tragiques événements…
« All the Old Knives » est une adaptation du roman (publié en 2015) de l’écrivain Olen Steinhauer, auteur de la série de romans « The Tourist ». À l’origine du projet Chris Pine en producteur et Michelle Williams qui finalement laissera son rôle à Thandiwe Newton, tandis que Janus Metz Pederson se voit confié la réalisation de ce qui n’est que son deuxième long métrage après « Borg McEnroe » en 2017.
Quatre agents de la CIA : Henry Pelham (Chris Pine), Celia Harrison (Thandiwe Newton) et leurs supérieurs respectifs Vick Wallinger (Laurence Fishburne) et Bill Compton (Jonathan Price) du bureau extérieur de Vienne se retrouvent en plein chaos alors qu’ils tentent de découvrir qui sont les terroristes, quelles sont leurs revendications et comment peuvent-ils faire descendre les Américains de l’avion.
Huit ans plus tard, nous apprenons que les bureaux de la CIA à Vienne sont tombés en ruine depuis cette tragédie et plus important, que de nouvelles informations ont été révélées suggérant qu’une taupe aurait fourni des informations cruciales aux preneurs d’otages.
Sans entrer dans les détails, on remarquera qu’il s’agit d’une narration non linéaire distillant les éléments clés de l’histoire au gré des évocations des deux ex-amants, mais la structure des flashbacks posant quelques soucis, certains venant interférer dans la conversation entre Henry et Celia brouillant sciemment les cartes en montrant l’action sous l’angle de l’un ou de l’autre. Il devient clair que quelque chose cloche dans le déroulé des évènements et que l’un d’eux en sait plus sur ce qui s’est passé ! Nous n’allons pas davantage divulgâcher le huis clos et vous laisser savourer ce qui reste un excellent film d’espions, respectant les codes du genre jusqu’au cliffhanger final…
On admirera la vulnérabilité et la polyvalence de Chris Pine et Thandiwe Newton quant à Laurence Fishburne et Jonathan Pryce, leurs seules présences apportent du poids et de la densité au propos. « Le Couteau par la lame » (traduction pas géniale) est un thriller d’espionnage qui se veut révolutionnaire dans son approche mais n’atteint pas son objectif de renouvellement malgré le talent de ses protagonistes…
Un film bien construit (normal il suit scrupuleusement le roman) mais manquant (peut-être volontairement) d’action ce qui finit par le réduire malheureusement à un huis clos aux plans serrés.
Yves Legrand – Le 13 juillet 2022
Sources Photos :
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