
Critique « The Woman King » (2022) : La véritable Panthère Noire !
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Une intrigue au parfum Hitchcockien !
« Le Parfum Vert » est le troisième long-métrage de Nicolas Pariser. Le réalisateur explore un nouveau genre où il convie l’âme d’Alfred Hitchcock et l’esprit d’Hergé.
Notre avis n’aura pas de parfum mais va essayer de vous donner le goût d’aller en salle.
Synopsis :
En pleine représentation, devant un public médusé, un comédien de la Comédie-Française est empoisonné. Martin (Vincent Lacoste), un des comédiens de la troupe, témoin de cet assassinat a recueilli les derniers mots de son ami où il est question de « parfum vert » ! Très vite ii est soupçonné par la police et pourchassé par la mystérieuse organisation qui a commandité le meurtre. Aidé par une dessinatrice de bandes dessinées, Claire (Sandrine Kiberlain), Martin cherche à élucider le mystère de cette mort violente au cours d’un voyage mouvementé de Paris à Budapest….
Le réalisateur Nicolas Pariser (« Le grand jeu », « Alice et le maire ») propose un film intelligent et amusant riche en péripéties. Un Monsieur « Toutlemonde » (Vincent Lacoste) se retrouve malgré lui au milieu d’une véritable machination d’ampleur européenne que nous découvrons comme le principal intéressé au long de ses tribulations.
Le sujet vous rappelle quelque chose ? Bien sûr ! Il y a du James Stewart (« L’homme qui en savait trop » en 1956) et du Cary Grant aussi dans le personnage de Martin et même si Claire (Sandrine Kiberlain) ne joue pas Joséphine (Doris Day) ou Eve Kendall (Eva-Marie Saint), évolution des moeurs oblige, c’est elle qui dynamise le duo poussant Martin à prouver son innocence et à chercher des réponses. Si vous doutez de la filiation avec Hitchcock, écoutez la jolie partition musicale signée Benjamin Esdraffo qui emprunte des sonorités connues pour souligner les multiples rebondissements de cette histoire.
Le film alterne entre des moments d’humour et d’action feutrée (peut-être trop) mais l’ intrigue policière offre aussi pas mal de références à la Belgique. Outre le fait de débarquer à Bruxelles et d’aller au parlement Européen tenter d’empêcher un attentat (ce qui ramène à « La mort aux trousses » en 1959), Martin sera hébergée par deux Dupond Dupont modernes dans une maison Horta de style Art Déco. Sans oublier la pièce constellée de planches originales de Chlorophylle ou Sybiline signées de l’auteur de bandes dessinées Raymond Macherot (1924-2009).
Il y a d’autres allusions au long des cent une minutes des aventures d’un jeune homme voulant prouver son innocence Histoire amusante, duo attachant, mise en scène inventive Nicolas Pariser a écrit et réalise un long métrage dynamique et distrayant…
Nous n’allons pas nous plaindre du scénario même s’il louche beaucoup sur des thèmes chers à Sir Alfred, les deux acteurs principaux produisent une belle alchimie qui permet au film d’obtenir une bonne note.
Malheureusement pas plus car à force de tirer sur l’idée maîtresse, elle se délite par manque de rythme et de stress pour le spectateur (il y a des cadavres mais ils sont anecdotiques).
Yves Legrand – Le 20 décembre 2022
Sources Photos :
© 2022 O’Brother Distribution
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