Une Famille en Acier !

Le Robot Sauvage (2024)

Pour fêter dignement  son trentième anniversaire Dreamworks a choisi d’adapter  The wild robot (« Le Robot sauvage »), un livre  de Peter Brown qui s’adresse d’abord aux jeunes de 7-8 ans.

Notre critique  vous confirme que l’union fait la force !

Critique « LE ROBOT SAUVAGE » (2024) : Une Famille en Acier ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Ent.

Synopsis :

L’incroyable épopée d’un robot, l’unité ROZZUM 7134 (Lupita Nyong’o) alias “Roz”, qui après avoir fait naufrage sur une île déserte, doit apprendre à s’adapter à un environnement hostile en nouant petit à petit des relations avec les animaux de l’île. Elle finit par adopter le petit d’une oie, un oison, devenu orphelin.

 « The wild robot », livre illustré de Peter Brown (Gallimard, 2016) est un conte moderne où un robot se retrouve plongé dans un environnement qui n’est clairement pas le sien.

Critique « LE ROBOT SAUVAGE » (2024) : Une Famille en Acier ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Ent.

« Le Robot Sauvage » nous présente une nouvelle famille des plus originales composée d’un robot sauvant un bébé oie (Kit Connor) des griffes de Fink (Pedro Pascal) un renard sournois. Roz se charge alors de préparer l’oisillon à la grande migration des oies en automne. Ce n’est pas un hasard si Chris Sanders, brillant réalisateur de « Lilo et Stitch » (2002) et « How to Train your Dragon » s’est vu confier la mise en scène du « Robot Sauvage » , car il pourrait  bien avoir réussi le meilleur film d’animation de l’année !

Critique « LE ROBOT SAUVAGE » (2024) : Une Famille en Acier ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Ent.

Le film explore donc les thématiques récurrentes du genre : la reconnaissance de l’autre (l’altérité), la construction de soi et ce qui fait notre humanité. Toutefois ces sujets se superposent aux thèmes chers au cinéaste, tels que les affres de la parentalité, la beauté des familles improvisées ainsi que les marginaux de tous bords.


Joli-Bec, l’oison et son pote renard sont les empêcheurs de tourner en rond dans ce film à vocation familiale, Roz est un personnage plus poétique qui interpelle davantage, comme l’étaient « Wall-E » (2008) ou du « Géant de Fer » (1999 de Brad Bird) qui marquent plus durablement l’imaginaire du spectateur.

Critique « LE ROBOT SAUVAGE » (2024) : Une Famille en Acier ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Ent.

Dès la scène d’ouverture, le réalisateur joue sur les contrastes, avec une large gamme de couleurs vives qui subliment les textures.

De ce point de vue c’est une féérie, surtout si l’on compare ce film à ,par exemple, « Kung-Fu Panda 4 ».

Critique « LE ROBOT SAUVAGE » (2024) : Une Famille en Acier ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Ent.

Le film reprend une esthétique picturale proche du « Chat Potté 2 » et ses envolées lyriques purement visuelles sont parfois à couper le souffle.

Roz porte toute la charge émotionnelle. L’histoire fonctionne très bien lorsqu’elle est centrée sur son robot inadapté et moins lorsque les séquences sont consacrées à l’oison Joli-Bec même si,pour le public, n’est pas sans rappeler le récent « Migration » d’Illumination.

NOTE :

0 /10

Passées les 20 premières minutes, prenantes et de toute beauté, l’espoir d’un film type « Wall-E » s’estompe car les animaux prennent la parole (avec les voix de Pedro Pascal, Mark Hamill ou encore Ving Rhames).

Cependant en définitive l’amitié est plus forte que l’inimitié et l’union toujours fait la force face aux méchants… et si on sort du cinéma avec les yeux humides, c’est, peut-être , qu’il n’est pas inutile de nous le rabâcher.

Le style du studio DreamWorks combine le meilleur de l’animation actuelle. En effet, le film utilise des nouvelles techniques dynamiques de l’animation 3D mais le style visuel rappelle celui des anciens films Disney. 

DreamWorks pourra-t-il conserver cette qualité car « The Wild Robot » est en effet le dernier film que DreamWorks a entièrement produit en interne. À l’avenir, c’est Sony Pictures Imageworks (« Hotel Transylvania ») qui deviendra le partenaire de DreamWorks qui promet que la partie créative de la production restera au sein du studio.

Yves Legrand – le 23 octobre 2024.

Sources Photos : 

© 2024 Sony Pictures Belgium

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