Critique de « The Way Back » (2020) : Le basket comme rédemption.
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Verdict !
La croisière s’amuse
Après avoir réalisé « Le Crime de l’Orient-Expess » en 2017, c’est tout naturellement que Kenneth Branagh s’attaque de nouveau à l’œuvre d’Agatha Christie en adaptant cette fois le tout aussi culte « Mort sur la Nil ». L’acteur et réalisateur britannique endosse à nouveau le costume d’Hercule Poirot et sa fameuse moustache.
Une suite qui a mis le temps avant de débarquer en salles, la faute à une post-production chaotique marquée par la crise sanitaire et à la polémique autour d’Armie Hammer. Malgré son casting ronflant emmené par Johnny Depp, le premier volet n’avait pas vraiment convaincu… la donne sera-t-elle différente pour cette seconde tentative à la distribution plus hétéroclite ?
On sait le Nil tumultueux, gare au naufrage !
Synopsis :
Au cours d’une luxueuse croisière sur le Nil, ce qui devait être une lune de miel idyllique se conclut par la mort brutale de la jeune mariée. Ce crime sonne la fin des vacances pour le détective Hercule Poirot. A bord en tant que passager, il se voit confier l’enquête par le capitaine du bateau. Et dans cette sombre affaire d’amour obsessionnel aux conséquences meurtrières, ce ne sont pas les suspects qui manquent ! S’ensuivent une série de rebondissements et de retournements de situation qui, sur fond de paysages grandioses, vont peu à peu déstabiliser les certitudes de chacun jusqu’à l’incroyable dénouement !
Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, n’en déplaise à Miss Christie : le résultat est, comme pour son prédécesseur, assez mitigé. Loin d’être un mauvais film, cette seconde adaptation « Mort sur le Nil » après celle de 1978, s’avère trop inégale pour réellement convaincre. Il lui manque ce petit quelque chose, ce supplément d’âme qui lui aurait permis de se démarquer.
C’est du côté de la mise en scène que le film tire son épingle du jeux. Visuellement, le résultat est sublime, entre paysages de carte postale et décors somptueux, le tout dans une atmosphère jazzy assez plaisante. On est littéralement transporté dans cette Égypte des années 30 ou se côtoient tradition et modernité. Le film contient en outre certains plans d’une virtuosité rare en plus d’une photographie remarquable.
Si la réalisation s’en sort avec les honneurs, on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne la narration. C’est principalement au niveau du rythme que le bât blesse. Ce dernier est plutôt irrégulier : une première partie qui prend beaucoup (trop) de temps à installer son intrigue ; mettant près d’une heure à introduire chaque personnage… un comble lorsqu’on sait que Kenneth Branagh a réduit le nombre de protagoniste presque de moitié par rapport au roman pour gagner en fluidité.
A contrario, la seconde partie, nettement plus intéressante, consacrée à l’enquête est elle expédiée à vitesse grand V, ce qui donne lieu à une chasse à l’homme cousue de fil blanc.
Le casting, certes moins relevé que dans « Le Crime de l’Orient-Express », s’en sort avec les honneurs, dans ce plateau d’acteurs emmené par Gal Gadot et Armie Hammer, c’est la prometteuse Emma McKey, star de la série à succès « Sex Education », qui livre la prestation la plus aboutie.
De son côté, Kenneth Branagh porte toujours aussi bien la moustache d’Hercule Poirot ; le célèbre détective – dont on découvre, dans une tentative maladroite, les origines – reste assez fidèle à la vision de son auteure.
Kenneth Branagh poursuit sa relecture de l’œuvre d’Agatha Christie mais péche par son approche trop shakespearienne qui ne colle pas vraiment avec celle-ci. Ce second essais se révèle plus abouti que « Le Crime de l’Orient-Express » sur la forme, nettement moins sur le fond tant l’enquête se révèle bâclée.
Loin d’être un chef d’œuvre, « Mort sur le Nil » n’en reste pas moins un bon divertissement qui allie avec brio classicisme et modernité. Porté par casting efficace et une atmosphère visuellement remarquable, on ressent néanmoins une pointe de déception au sortir de cette nouvelle adaptation, la faute notamment à son rythme irrégulier et à un suspense poussif.
Attention sieur Hercule, lors de votre prochaine mission, de ne pas faire de Poirot … un navet !
Une enquête qui manque de piquant, en plus d’être expéditive, sauvée par de somptueux décors et des acteurs inspirés.
Damien Monami – Le 16 février 2022
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