Le diabolique petit pantin de marrons

Octobre

« Octobre » est l’adaptation du roman de l’auteur danois Søren Sveistrup. Cette série noire (en six épisodes) particulièrement addictive est une nouvelle réussite pour la plateforme Netflix. Notre avis sans vous divulgâcher le suspense du Chestnut Man (sauf si vous avez lu le roman, l’un des plus vendu en 2018.
 
Critique « Octobre » (2021) : Le diabolique petit pantin de marrons. - ScreenTune
Netflix Inc - © 2021

Synopsis :

Début octobre, dans la banlieue de Copenhague, la police découvre le cadavre d’une femme amputée d’une main. À côté du corps, un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d’allumettes. Chargés de l’enquête, la jeune inspectrice Naia Thulin (Danica Curcic – vue dans la série “Equinoxe”) et son nouveau coéquipier Mark Hess (Mikkel Boe Følsgaard) découvrent que cette figurine est porteuse de mystérieuses empreintes : celles de la fille de Rosa Hartung (Iben Dorner), ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte.  Très rapidement les deux enquêteurs comprennent que le meurtrier signe ainsi tous ses crimes…

Søren Sveistrup est le créateur, le scénariste et le producteur de plusieurs séries, dont la série culte  « The Killing » (Forbrydelsen), (BAFTA 2011 de la meilleure série internationale). Il a également signé l’adaptation de « Le Bonhomme de neige » de Jo Nesbø.  « Kastanjemanden », « The Chestnut Man », « Octobre » en français est son premier roman et a été produit par SAM Productions, la société a l’origine de la série « Ragnarok ».
Critique « Octobre » (2021) : Le diabolique petit pantin de marrons. - ScreenTune
Netflix Inc - © 2021

Hymne à la beauté de Copenhague, à ses couleurs automnales pourpres et cuivrées, sans ignorer la pluie et la brume qui la pare souvent ; la minisérie suinte la tension à chaque instant et l’intensité dramatique ne faiblit jamais au long des six épisodes ; elle est tellement addictive qu’on engloutit l’ensemble en une nuit tant on a hâte d’en connaître le dénouement…

Les interprètes sont d’une grande justesse avec une mention pour David Dencik à l’affiche également du dernier James Bond et la mise en scène de Kasper Barfoed est dans la droite lignée des séries nordiques que sont « Bron » et les « enquêtes du département V », quant à la partition musicale mystérieuse et oppressante, elle complète parfaitement ce polar magistral et efficace de bout en bout.

Disponible depuis le 29 septembre 2021 sur la plateforme de streaming.

Note : 7,5/10

Yves Legrand– Le 17 octobre 2021

Sources Photos :

  • © Netflix Inc  2021

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