Critique de « Glass » (2019) – « Raise Your Glass »
« Raise Your Glass » Glass Une carrière qui avait décollé sous les meilleurs auspices avec « Sixième
« Quand un film ressemble à un catalogue animé ! »
Il arrive que les chroniqueurs aillent voir des films qui ne sont pas leur tasse de thé mais rarement il m’aura été donné de voir un tel désintérêt parmi ceux-ci.
Certes ce dessin animé s’adresse aux enfants de 4 à 9 ans mais il fait l’unanimité contre lui par son scénario aussi réduit qu’un timbre-poste.
Synopsis :
Une adolescente, Marla (Anya Taylor-Joy) et son jeune frère Charlie (Gabriel Bateman) ont perdu leurs parents dans un accident de voiture. Quatre ans plus tard elle a perdu ses illusions et s’accroche à sa nouvelle réalité tandis que Charlie continue à vivre d’illusions. En partant un soir à sa recherche, elle le retrouve dans une exposition Playmobil. En manipulant un jouet, ils sont emmenés comme par magie dans Playmobil-land parmi les créations les plus vendues de la marque : vikings, chevaliers, pirates, hommes des cavernes, agents secrets, robots, Romains, etc…
Le réalisateur Lino DiSalvo, qui a servi en tant qu’animateur en chef sur « La Reine des Neiges » et « Raiponce » a le mérite évident d’essayer de présenter dans son film chaque article disponible dans le catalogue du groupe allemand Brandstätter, la société qui fabrique Playmobil depuis les années 70.
Visiblement l’idée était d’essayer de faire aussi bien que le film Lego mais là où ce dernier avait réussi à générer de nouveaux achats auprès des enfants désireux de sublimer leur créativité intérieure au travers de Batman, Superman et autre produit de la marque ; DiSalvo et les écrivains Blaise Hemingway, Greg Erb et Jason Oremland, eux ont réussi l’exploit de caser autant de jouets qu’il est possible en 110 minutes.
Là où le film Lego manipulait l’autodérision et le second degré avec un certain succès, « Playmobil » lui se regarde comme un catalogue animé. Tout commence par les premières scènes chantées des personnages Humains et oui ici il y a beaucoup de moments musicaux.
Une fois transformés en personnages animés, Charlie est capturé par le diabolique Empereur Maximums (Adam Lambert), et Marla fait équipe avec un chauffeur de camion-restaurant hipster (Jim Gaffigan ce qui apporte un vague soulagement comique) et un agent secret ridicule (Daniel Radcliffe) pour tenter de retrouver son frère.
Sans surprise les scènes d’action et les poursuites s’enchaînent sans réelle structure narrative mais sans gros temps mort dans une bande sonore qui risque de vous suggérer une visite urgente chez l’ORL avec votre enfant ; pour déboucher sans émotion (ce sont des jouets peu mobiles mais qui sur ce point font preuve d’autodérision) sur la défaite du méchant et un happy end convenu.
Si la devise de « The Lego Movie » était « soyez créatif grâce à Lego », la morale ici semble être « Sois courageux et achetez Playmobil », car « Playmobil » c’est l’assurance d’aller dans l’inconnu ! Mais ne nous y trompons pas l’objectif de ce film était le placement de produit jusque dans les derniers pixels de l’écran, alors l’objectif est atteint jusqu’à l’indigestion.
Note : 3/10
Yves Legrand – Le 5 août 2019
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