
Critique de « Ça » (2017) – Attention aux ballons rouges !
Attention aux ballons rouges ! Ça : Chapitre 1 Pile 27 ans après la mini-série
S’il suffisait d’un sourire…
« Smile » ou « Sourire » (au Québec) est un premier film signé Parker Finn. Le sourire tapi dans l’ombre vous fera-t’il flipper ?
Notre critique se fera sans fioriture mais risque de ne pas vous arracher un sourire !
Synopsis :
Après une expérience dévastatrice dans son cabinet de consultation qui l’a laissée traumatisée, Rose Cotter (Sosie Bacon), une psychiatre, devient à son tour en proie aux mêmes tourments qu’une de ses patientes. Un effroyable sourire qu’elle seule observe chez les autres semble la hanter, et déclenche bientôt un décompte mortel…
Parker Finn (le court métrage « The Hidebehind » en 2018) débute sa jeune carrière et tente de se faire un nom. Smile sera certainement une belle occasion de marquer quelques esprits et d’être un des bons films d’horreur de l’année mais est-ce assez pour vous convaincre?
Temple Hill Entertainment, producteurs entre autres de la trilogie « Le Labyrinthe » sont toujours en quête de nouveaux concepts pour nous plonger dans l’effroi.
La société de production a donc misé sur le scénario original de Parker Finn inspiré de son court métrage pour ce long métrage qui au départ devait s’intituler « Something’s Wrong with Rose ».
L’histoire conte une malédiction bizarre façon « It follows » et une enquête glaçante (style « The Ring »).
Le film s’installe dans cette nouvelle vague de cinéma d’angoisse qui explore de nouveaux registres déjà arpentés par des réalisateurs comme Ari Aster et Jordan Peele qui attise l’espoir des amateurs d’angoisse et d’ étrangeté.
Parker Finn, le réalisateur signe un premier long-métrage assez bien construit mais on ne peut pas dire qu’il va vous arracher (à l’instar d’ un sparadrap) un franc sourire.
Le casting, au centre duquel on retrouve Sosie Bacon (« Mare of Easttown » ou « 13 Reasons Why ») ; Jessie T. Usher (« The Boys ») et d’autres acteurs aperçus dans des séries connues, Mal Penn (« How I Met Your Mother ») Kyle Gallner (« Outsider ») mais aussi Caitlin Stasey (« Reign ») et Rob Morgan (« Stranger Things ») font le job mais sans transcendance .
Hantés par une musique grinçante signée Cristobal Tapia de Veer (« Utopia », « The White Lotus »), les spectateurs vont faire la rencontre de Rose, une jeune femme d’apparence assez convenue voire banale qui va être confrontée à d’étranges phénomènes…
Il suffit parfois d’un sourire pour faire une belle rencontre…
Après les clowns (« Joker », « ça »), voici encore un mythe qui tourne au cauchemar…
Un scénario à l‘idée innovante mais au traitement cependant assez convenu dont les excellents retours des premières projections, ont permis au film de ne pas se retrouver directement sur la plateforme Paramount + et de tenter une diffusion en salles.
Yves Legrand – Le 28 septembre 2022
Sources Photos :
© 2022 Paramount Players & Sony Belgium
Attention aux ballons rouges ! Ça : Chapitre 1 Pile 27 ans après la mini-série
La saga « Saw » a été instiguée par James Wan et Leigh Whannell à partir de 2004 ; On ne s’étonnera donc pas de retrouver semblables mécanismes diaboliques dans ce « revival » intitulé « Spirale : l’héritage de Saw . Un nouvel opus qui se rapproche clairement des premiers épisodes de la saga.
Fede Alvarez s’est forgé une solide réputation dans le cinéma d’horreur avec le très sanglant « Evil Dead » en 2013 et le suffocant « Don’t Breathe » en 2016. Après ces succès, le réalisateur s’attaque à une autre icône du Septième Art : le Xénomorphe de la saga Alien avec « Alien : Romulus ».
Notre critique va tenter de n’exploser aucune cage thoracique !
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