Critique Des Hommes sans Loi (2012)
Avec « Des Hommes Sans Loi » John Hillcoat tente de faire renaître le film de gangsters qui faisait le bonheur d’Hollywood dans les années 30.
Peur de personne en Harley Davidson !
Jeff Nichols (« Take Shelter », « Mud », « Midnight Special ») dévoile son nouveau film, « The Bikeriders », emmené par Austin Butler, Tom Hardy, Norman Reedus et Jodie Comer.
Notre critique trace sa route !
Synopsis :
Dans un bar de la ville, Kathy, jeune femme au tempérament bien trempé, croise Benny, qui vient d’intégrer la bande de motards des Vandals, et tombe aussitôt sous son charme. À l’image du pays tout entier, le gang, dirigé par l’énigmatique Johnny, évolue peu à peu. Alors que les motards accueillent tous ceux qui avaient du mal à trouver leur place dans la société, les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne. Benny devra choisir entre Kathy et sa loyauté envers le gang.
Jeff Nichols, le jeune réalisateur de « Loving » (2016) les excellents « Take Shelter », « Mud » et « Midnight Special » avait quelque peu disparu des écrans sans doute en raison de projets non aboutis comme le fameux remake d’« Alien Nation » ou un scénario avorté pour un film de la saga Sans un bruit. Il revient avec un film sur l’univers des bikers et un casting très intéressant comprenant Tom Hardy (Venom), Austin Butler (« Elvis »), Jodie Comer (« Le Dernier Duel »), Norman Reedus (« Walking dead ») et Michael Shannon (« Bullet train »).
« The Bikeriders » s’inspire de l’histoire de Danny Lyon, un photographe, qui a documenté, entre 1965 à 1967, la vie d’un club de motards du Midwest allant jusqu’à faire partie de leur bande. Histoire d’une fraternité de bikers, le film raconte la création et l’ascension du club fictif des Vandales de Chicago et traduit l’esprit et les sentiments de liberté qui traversent la société américaine durant les années 60, bien servi par une excellente bande originale aux accents de soul et de rock’n roll.
Le long métrage trouve ses influences dans la série « Sons of Anarchy » ou « Easy Rider » mais peut se concevoir comme un hommage à « Outsiders » réalisé par Francis Ford Coppola où l’on retrouvait aussi deux bandes rivales.
Comme souvent Austin Butler joue avec une belle intensité de son sex-appeal cool tandis Tom Hardy fait du Tom Hardy en portant tout le fardeau du leader, mais c’est la performance de Jodie Comer (narratrice de l’histoire) qui a retenu toute notre attention car c’est bien elle qui mène la danse avec talent. La Britannique dont avait déjà pu apprécier la capacité à prendre les accents dans « Killing Eve », a réussi à s’approprier son rôle sans la moindre fausse note.
Par son entremise, nous pénétrons dans ce milieu où les femmes sont des trophées, au pire des proies … Ainsi les scènes angoissantes où Comer, ayant perdu de vue Benny, son compagnon, devient la cible d’hommes assoiffés de sexe.
La réalisation de Jeff Nichols est puissante, alliant beauté et esthétique de la reconstitution historique à des personnages forts et attachants mais sa construction linéaire et son rythme lancinant n’emporteront pas tous les suffrages.
Jeff Nichols offre des rôles forts et attachants à Austin Butler et Tom Hardy chacun proposant une facette différente d’une même réalité, double illustration d’une Amérique en pleine mutation.
Si l’histoire nous a paru un peu longue (116 minutes), et peu novatrice, elle se distingue par les performances de Jodie Comer, Tom Hardy et Austin Butler.
Yves Legrand – le 16 juin 2024.
Sources Photos :
© 2024 Sony Pictures Belgium
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