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Éternelle tristesse !

The Crow (2024)

« The Crow » (Le corbeau au Québec) de Rupert Sanders est une nouvelle adaptation du comic culte de James O’Barr, déjà porté à l’écran par Alex Proyas en 1994 avec la disparition tragique de Brandon Lee.

Tout flatteur vivant aux dépens de celui qui l’écoute… Notre critique vaut bien un fromage sans doute…

Critique « THE CROW » (2024) : Éternelle tristesse ! - ScreenTune
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Synopsis :

Eric Draven (Skarsgård) et Shelly Webster (FKA Twigs) se rencontrent dans un centre de désintox, se fréquentent et tombent amoureux ,mais Shelley a été témoin d’un crime .Eric essaye de la protéger de ceux qui veulent sa mort. Hélas ils sont repérés et brutalement assassinés. Mais une force mystérieuse prenant la forme d’un corbeau ramène Eric d’entre les morts. Désormais doté de pouvoirs surnaturels, celui-ci entreprend de se venger de ceux qui ont pris sa vie et celle de sa dulcinée…

Il aura fallu quinze longues années à Relativity Media pour enfin nous proposer une nouvelle version de « The Crow » à laquelle de nombreux acteurs ont été associés au fil du temps. Réalisée par Rupert Sanders, cette nouvelle adaptation de la série de comics « The Crow » créée par James O’Barr (débutée en 1989) est une réinterprétation moderne du roman graphique original, Bill Skarsgård  y incarne Eric Draven tandis que la chanteuse FKA Twigs (alias Tahliah Debrett Barnett ) prête ses traits à Shelly Webster.

Critique « THE CROW » (2024) : Éternelle tristesse ! - ScreenTune
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Rupert Sanders (« Blanche-Neige et le Chasseur » avec Kristen Stewart 2012, « Ghost in the Shell » avec Scarlett Johansson 2017) est un spécialiste des adaptations cinématographiques.  Ici il privilégie les scènes nocturnes afin de développer l’ambiance crépusculaire et mystérieuse qui entoure son antihéros  toutefois moins gothique que  le film éponyme d’Alex Proyas sorti en 1994 et sur un scénario de Zach Baylin et William Schneider, transforme son comic mystérieux en tragédie aux accents shakespeariens.

Critique « THE CROW » (2024) : Éternelle tristesse ! - ScreenTune
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Dans un premier temps le réalisateur nous conte une romance  puis déchire le corps d’Eric, le revenant, engagé dans un pacte avec un être supposé divin (l’inattendu mais intéressant Sami Bouajila).

Toutefois, cette transformation s’apparente surtout à un relooking : tatouages, grand manteau de cuir, maquillage style Joker… 

Sanders choisit de privilégier la trajectoire vestimentaire d’Eric plutôt que de nous interroger sur le pourquoi d’une vengeance, le comment d’une rédemption. Le film de Proyas était vu comme post-moderne mais cette nouvelle version  ne convainc pas davantage tant elle paraît datée.

NOTE :

0 /10

Beaucoup apprécieront l’interprétation de Bill Skarsgård et son inflexible détermination à rendre justice…

Pour notre part, nous n’avons pas été convaincu par le maquillage et les tatouages d’Eric et nous n’avons vu dans son jeu peu expressif qu’une réplique de son rôle du clown-tueur Pennywise dans « Ça ».

C’est une des principales raisons de notre note car la réalisation est esthétiquement réussie, la ville où se déroule l’action est, à l’instar des films de Nolan multiforme, peu identifiable et ce n’est que dans les scènes de combat sous les ors de l’opéra de Prague qu’on semble repérer quelque chose…

Yves Legrand – le 21 août 2024.

Sources Photos : 

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