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C’est ainsi que Leonardo DiCaprio, également producteur, retrouve pour la cinquième fois son fidèle cinéaste Martin Scorsese.
Chronique d’une « comédie » ratée !
Accueil « | » Un doigt dans le culte « | » Critique « The Evil Dead » (1981) : Chronique d’une « comédie » ratée !
Classique du film d’horreur des années 80 qui pourtant ne se voulait pas comme tel ! « The Evil Dead » sort en août 1981 et n’est rien d’autre qu’une série B réalisée par un metteur en scène jusque-là inconnu du grand public : Sam Raimi.
Comment expliquer donc que ce long-métrage avec son très modeste budget de 350.000 dollars soit devenu une référence du cinéma d’horreur ?
Quels sont les enseignements qui ont été tirés de cette œuvre ? Essayons d’analyser cela.
Synopsis :
Cinq amis passent leurs vacances dans une maison perdue dans les bois. Peu après leur arrivée, Ash et Scott, découvrent par hasard une cave remplie d’objets en tous genres dont un magnétophone qui, une fois en marche, réveille des créatures maléfiques. Des forces démoniaques qui ne tardent pas à prendre possession d’eux.
Nous sommes en août 1981 et un film fait sensation dans tous les cinémas. Un film qui, selon Stephen King, est le plus terrifiant de tous les temps. Alors le bouche à oreille commence à faire son effet et énormément de spectateurs se ruent vers les salles de cinéma pour voir cet OVNI. Avec un scénario qui, disons-le, tient sur un ticket de métro, le film fait frissonner le monde entier. Mais nous sommes loin de l’effet escompté par son réalisateur Sam Raimi.
Au départ, le cinéaste voulait réaliser une comédie horrifique sans jamais penser une seule seconde que son œuvre allait créer des cauchemars à tous ceux qui auront été au cinéma. C’est donc pour cela que les suites de « The Evil Dead » seront plus axées sur la comédie et n’auront absolument rien à voir avec le premier opus.
Pourquoi donc cela n’a t’il pas marché? « The Evil Dead », il faut le dire, est un huis clos haletant où l’horreur ne fait qu’avancer crescendo jusque dans son final cauchemardesque. Malgré son modeste budget, les maquillages sont autant bluffants qu’effrayants pour l’époque et la tension commence directement dès l’arrivée des protagonistes dans cette cabane isolée.
La musique signée Joseph LoDuca est elle aussi à l’image du film, effrayante. Quelques notes de piano à l’entrée des personnages dans la cabane suffisent pour déjà créer le frisson. Le compositeur travaillera ensuite sur les suites du film ainsi que sur plusieurs séries télévisées telles « Xena » ou « Spartacus ».
Mais pourquoi ce film est-il devenu culte ? On peut dire que c’est grâce à l’héritage qu’il laissera derrière lui. La seule référence de film vraiment valable mettant en scène des forces démoniaques avant celui-ci n’est autre que « L’Exorciste » de William Friedkin. L’héritage et l’influence de « The Evil Dead » se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses œuvres populaires comme : « The Conjuring », « Insidious », « Cabin Fever »,…
En 2013, Fede Alvarez met en chantier le remake de « The Evil Dead ». Produit par Sam Raimi et Bruce Campbell (seul acteur figurant dans la trilogie originale) mais le résultat offert à l’écran ne retrouve pas les belles envolées horrifiques de l’original. Très axé sur le gore avec certaines scènes proches de l’insupportable, en oubliant le « fun » qui fait la magie des 3 premiers films.
Conclusion: Si vous êtes fan de films d’horreur et que vous n’avez jamais vu la version originale de « The Evil Dead », je vous conseille grandement de la regarder.
Bien qu’ayant très mal vieilli surtout au niveau des maquillages, ce film est la base, avec « L’Exorciste », de tous les films traitant de l’occulte et restera à coup sûr une référence du genre.
Note : 9/10
Nicolas Honoré – Le 30 mars 2020
C’est ainsi que Leonardo DiCaprio, également producteur, retrouve pour la cinquième fois son fidèle cinéaste Martin Scorsese.
Après une longue absence à l’écran, le Grand Clint revenait sur le devant de la scène avec l’irrésistible et poignant « Gran Torino ».
Des années 30 au tout début des années 60, Frank Capra était le défenseur des citoyens ordinaires, inlassable porte-parole de la démocratie. Il donna à James Stewart certains de ses plus beaux rôles, dont l’inoubliable « Mr Smith au sénat » (1939) ou « La vie est belle » (1946), le film qui nous intéresse aujourd’hui.
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