
Critique de « Source Code » (2011) – Gyllenhaal dans le P-train !
Retour sur un petit film totalement passé inaperçu sur les écrans de cinéma en 2011, « Source Code », réalisé par le jeune Duncan Jones
Les six étapes pour la suprématie blanche !
Présenté à la Mostra de Venise, « The Order » est un polar centré sur la traque d’un groupuscule suprémaciste dans l’Amérique des 80’s.
Notre critique d’un film aux accents prémonitoires !
Synopsis :
Dans les années 1980, Terry Husk (Jude Law) un agent du FBI travaillant dans l’Idaho remarque une augmentation des crimes (braquages de banques, contrefaçons, vols de véhicules blindés, etc.) dans le Nord-Ouest des États-Unis. Il tente de prouver que ces actes ne sont pas l’œuvre du crime organisé, mais plutôt d’un groupe radical de nationalistes blancs, The Order, dirigé par un certain Bob Mathews (Nicholas Hoult).
Sorti dans une relative indifférence sur Amazon Prime, ce film retrace la traque bien réelle de « The Order », une organisation terroriste néo-nazie dans les années 80 par un agent du FBI tenace (Jude Law) au départ pas très identifiable avec sa moustache digne de Burt Reynolds et ses cheveux coiffés en arrière accompagné de Jimmy (Tye Sheridan), sympathique jeune recrue aux allures de boy-scout.
Polar traité de façon résolument rétro aux couleurs désaturées inspiré, comme « BlacKkKlansman » (de Spike Lee 2018) d’événements réels et méconnus (sauf des milieux suprémacistes qui les vénèrent encore). Idaho, 1983, un agent du FBI suspecte un lien entre des braquages aux alentours et l’essor de suprémacistes blancs qui amassent un magot pour financer des attentats contre des synagogues ou des cinémas pornos, puis compte renverser le gouvernement fédéral.
L’Australien Justin Kurzel (« Assassin’s Creed »), dont la filmographie est traversée de figures psychotiques met en scène une ambiance délétère et mortifère, peuplée de courses-poursuites, filatures et d’interrogatoires, dans des décors d’un autre temps (motel bas de gamme, bar éclairé aux néons) sublimée par les décors du nord-ouest américain (mais tournée dans l’Alberta).
Il y a un style qui rappelle « True Detective » avec cet agent du FBI, isolé, loin de chez lui qui fait face à une communauté méfiante.
La surprise, c’est le côté très brutal du film qui développe la montée en puissance et la radicalisation de ce groupuscule néo-nazi, braqueur de banques pour financer ses actions de déstabilisation. Nicholas Hoult semble toutefois un rien trop lisse pour incarner un inflexible terroriste aryen.
Malgré quelques coups d’éclats, le film se révèle trop linéaire malgré le scénariste Zach Baylin (« Gran Turismo », « La Méthode Williams », « Bob Marley One Love ») et d’épaisseur à tous niveaux. Dernier regret, le sujet de la radicalisation autour du livre « The Turner Diaries » de William Pierce, un roman survivaliste fasciste qui sert de bible aux attentats aux USA depuis 40 ans aurait mérité une approche plus large.
Yves Legrand – le 15 Février 2025.
Sources Photos :
© 2025 Prime Video
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