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Le TOP 10 des meilleurs films sur le basketball.

Le basketball est un sport vraiment merveilleux. L’essence de ce jeu résonne chez chaque personne qui a déjà taquiné la balle orange. Un jeu d’équipe mémorable, de la fluidité, du suspense et de la tactique et bien sûr de la passion.

Les matchs eux-mêmes sont souvent exaltants et extrêmement fascinants pour le fan occasionnel notamment lors des Playoffs NBA, du Final Four de la March Madness ou encore celui de l’Euroleague tant de compétitions qui font l’attrait de ce sport. Pourtant celui-ci n’est pas qu’un simple jeu, l’autre avantage du basketball s’étend également dans de nombreux domaines comme le cinéma et s’est signalé de manière évidente sur le grand écran.

Comme tout bon passionné, vous vous êtes sûrement déjà pris pour Michael Jordan, Kobe Bryant ou un autre de vos joueurs préférés en tirant le shoot gagnant au buzzer avec l’excitation et toute la magie que cela procure…

Cette passion et cette magie se retrouvent dans les meilleurs films de cette liste spécialement dédiée à tous les amateurs de ce magnifique sport.

Lorsqu’il est pratiqué dans les meilleures conditions, le basketball est une sublime célébration de l’élégance, de la puissance et de la rapidité des mouvements sur une bande sonore énergique au rythme des chaussures qui crissent, des sifflets des arbitres et bien sûr des buzzers beaters.

Cependant certains longs métrages n’esquissent pas tous la vision utopique du basketball, du moins jusqu’à ce que les joueurs apprennent à former une équipe soudée. Comme la plupart des sports représentés sur grand écran, le basketball dribble sur ses propres codes scénaristiques, des arcs narratifs et des quatrièmes quart temps qui font monter crescendo le suspense. Il s’appuie sur des entraîneurs charismatiques qui changent la culture et la tactique, sur une équipe hétéroclite d’outsiders et de stars arrogantes, et sur le drame inhérent au Septième Art.

Dans ces drames, on y retrouve des questions politiques, sociales et de rédemption, dont la plupart sont à la fois compliquées et résolues par le doux bruit du cuir qui s’agite contre le nylon.

  • Voici les 10 meilleurs films de basketball :

10. « Les Chemins du triomphe » (« Glory Road ») – 2006 de James Gartner :

Le film : En 1966, à l’ouest du Texas, Don Haskins se fait l’entraîneur d’une équipe de basketball afro-américaine. Celle-ci vaincra notamment une équipe adverse du Kentucky.

Tiré d’une histoire vraie comme souvent avec les films qui ont pour sujet principal le sport, ce drame sportif, réalisé par James Gartner, suit l’entraîneur Don Haskins de l’Ouest du Texas, alors qu’il dirige la première équipe de départ entièrement noire à remporter un championnat

Pourquoi faut-il le voir ? Pour son récit inspiré de faits réels fascinants qui a pourtant reçu un accueil mitigé à sa sortie de la part des critiques dont certains soulignent ses prémisses et ses clichés plutôt conventionnels

Néanmoins, « Glory Road » a été très bien accueilli par les fans pour son histoire réconfortante, sa distribution sympathique et son importance historique. Il faut également souligner la très bonne performance de Josh Lucas, qui a pris 25 kg pour jouer le rôle de Don Haskins, l’entraineur dont la place dans l’histoire parle d’elle-même, non pas tant comme entraîneur de basketball mais plutôt comme pionnier des droits civils qui a contribué à intégrer les athlètes afro-américains dans ce sport.

9. « Blue Chips » – 1994 de William Friedkin :

Le film : Comment l’entraîneur d’une équipe de basket-ball américain va, pour amener son équipe à la victoire, accepter des compromis pour la première fois de sa vie et comment, après la victoire, il va dénoncer publiquement les magouilles dont il s’est rendu complice.

Une œuvre trop souvent sous-estimé parmi les fans de basketball et pourtant qui illustre avec précision les influences que peut avoir un programme sportif universitaire. Les anciennes stars de la NBA et le duo de feu du Magic d’Orlando, Penny Hardaway et Shaquille O’Neal, ont notamment joué dans le film en tant que membres de l’équipe du coach Bell.

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord pour les deux joueurs NBA cités ci-dessus et ensuite pour la brillante performance de Nick Nolte dans la peau de ce grand entraîneur. Lorsque les choses se gâtent, il fait ce qui est bon pour le jeu, même si cela signifie qu’il doit sacrifier son propre intérêt personnel.

Le film de William Friedkin reste particulièrement perspicace en ce qui concerne les dessous miteux des supporters universitaires et les tentations perpétuelles que les joueurs et les entraîneurs doivent affronter au quotidien.

8. « Love and Basketball » – 2000 de Gina Prince-Bythewood :

Le film : En 1981, à Los Angeles, Monica et Quincy, onze ans, rêvent de jouer au basket dans l’équipe de la NBA, comme le père de ce dernier.

Le film suit les traces, Monica (Sanaa Lathan) et Quincy (Omar Epps), alors qu’ils développent une relation étroite en grande partie grâce au basketball. En même temps, il raconte leurs épreuves et leurs tribulations alors qu’ils tentent de maintenir cette relation au milieu des aléas de la vie et de parcours professionnels distincts.

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord parce qu’il dépeint le lien profond que deux personnes entretiennent entre elles grâce au sport qui les passionnent. Le film montre habilement les pressions auxquelles un joueur universitaire peut être confronté et tout en ne mettant pas l’accent sur le basketball en lui-même mais s’intéresse plutôt aux leçons apprises autour de cet environnement sportif.

Un drame élégant et sincère dans son ensemble soutenu par des moments attachants et émouvants.

7. « Le Grand Défi » (« Hoosiers ») – 1986 de David Anspaugh :

Le film : Au début des années 1950, dans l’Indiana, un entraîneur de basket, longtemps miné par l’alcoolisme, retrouve sa fierté en redorant le blason de l’équipe de basket-ball du lycée local.

Une fois de plus basé sur une histoire vraie, le film est très apprécié pour son récit classique aux thématiques fortes et son équipe de joueurs attachants. Il suit l’improbable ascension d’une équipe de lycée d’une petite ville qui cherche à obtenir la gloire au championnat d’Etat.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que ce drame sportif est toujours l’un des plus fascinants films sur le basketball en grande partie grâce à la performance dynamique de Gene Hackman dans le rôle de l’entraîneur Dale à la fois dur et juste. L’acteur offre l’une des plus grandes performances de son illustre carrière.

Édifiant, inspirant et un must pour tout fan de sport.

6. « Les Blancs ne savent pas sauter » – 1992 de Ron Shelton :

Le film : Billy Hoyle et Sidney Deane forment un duo de basketteurs très particulier. Ils organisent des matchs truqués sur les terrains de basket-ball de Los Angeles : leur jeu est rapide, dangereux et extrêmement drôle.

Une comédie qui a eu un énorme succès à sa sortie et désormais bien imprégnée dans l’imaginaire collectif. Un film avant tout centré sur l’amitié née du basket entre deux personnes d’origine différente qui essaient de gagner leur vie et porté par un duo d’acteurs attachants (Woody Harrelson et Wesley Snipes).

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord parce que Ron Shelton rehausse habilement les scènes de basketball sur la plage et dans la cour de récréation avec une dextérité très comique. Pour l’interprétation de son tandem d’acteurs impeccables tandis que Rosie Perez, qui joue la petite amie de Harrelson, est la parfaite troisième roue de cette opération intrigante et divertissante.

De l’humour, du beau basket et puis vive les T-shirts amples et les casquettes !

5. « À la rencontre de Forrester » – 2000 de Gus Van Sant :

Le film : A seize ans, Jamal Wallace, un prodige du basket-ball, entre par effraction dans un appartement que les rumeurs disent habité par un ermite. Ayant entendu un bruit, il prend ses jambes à son cou et en oublie son sac à dos avec ses livres dedans. L’ermite le lui rend. Jamal constate que les textes qu’il a écrits ont été corrigés et commentés.

Une œuvre qui a souffert de la comparaison avec l’excellent film « Good Will Hunting » déjà de Gus Van Sant avec Robin Williams, Matt Damon et Ben Affleck. Cependant le long métrage portait un message un peu différent en remettant en question les stéréotypes tout en nous rappelant de ne pas juger les livres à l’aune de leurs couvertures.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance de notre James Bond préféré, Sean Connery, dans le rôle du personnage principal, le romancier William Forrester, dont les talents d’acteur sont une nouvelle fois mis en valeur.

Pour ses thématiques riches et son traitement du basketball à travers un drame dynamique qui vaut la peine d’être regardé pour les fans de ce sport. Une œuvre qui traite autant du mentorat, de l’amitié et de l’écriture que du sport.

4. « Basketball Diaries » – 1995 de Scott Kalvert :

Le film : Jim Carroll est joueur de basket au lycée. Sa vie tourne autour de ce sport, et son rêve est de devenir une star du basket. Il fume de temps en temps avec ses amis. Petit à petit, il s’enfonce dans le sombre univers du crime et de la drogue.

Si le milieu du sport et du basketball a engendré de nombreuses success-stories, il a également donné lieu à des histoires plus tragiques. Ces drames sont souvent liés à l’abus de drogues, d’alcool et d’autres excès qui pourraient tenter un jeune athlète. Une trajectoire que met en évidence ce long métrage porté par Leonardo DiCaprio et Mark Wahlberg.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance convaincante de DiCaprio et pour l’excellente qualité de son scénario, « Basketball Diaries » laisse une impression de par ses émotions et son authenticité. Le tout est même couronné par l’apparition du vrai Carroll, qui joue le rôle d’un toxicomane.

Une sombre représentation d’une carrière professionnelle gâchée car au lieu de fournir une échappatoire, le basketball offre un aperçu de ce qu’aurait pu être la vie de ce jeune garçon. Poignant !

3. « Space Jam » – 1996 de Joe Pytka :

Le film : Les Nerdlucks, de méchants extraterrestres aux allures de gnomes, viennent de capturer nos héros de dessins animés préférés pour redorer le blason du Pic des Abrutis, leur parc d’attractions qui n’attire plus grand monde. Avant de baisser les bras, les pauvres Bugs Bunny, Daffy Duck, Speedy Gonzales, Titi et consorts sollicitent une requête : jouer leur avenir lors d’un match de basket.

Mélangeant animation avec certaines des plus grandes stars de la planète, The Airness fait équipe avec les Looney Tunes pour un match de basket contre des extraterrestres surchargés qui ont pris en otage les compétences de ses pairs de la NBA. Un succès retentissant qui étend un peu plus la légende Michael Jordan.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que plus de 20 ans après ce film n’a absolument rien perdu de sa magie. C’est toujours une joie absolue de le revisionner autant pour les adultes que pour les enfants.

Pour sa bande son iconique et bien sûr, pour la combinaison unique des dessins animés soutenus par plusieurs joueurs de la NBA (Michael Jordan, Muggsy Bogues, Shawn Bradley, Charles Barkley, Patrick Ewing et Larry Johnson entre autres) et les apparitions remarquées de Larry Bird et Bill Murray.

Un classique intemporel et un slam dunk absolu (sans jeu de mots).

2. « He Got Game » – 1998 de Spike Lee :

Le film : Lorsque son père Jake sort de prison, Jesus Shuttlesworth ne saute pas de joie. Cet homme est l’assassin de sa mère et l’a contraint à se prendre en charge, lui et sa petite soeur. Pour ne pas retourner derrière les barreaux d’ici une semaine, Jake doit convaincre son fils d’accepter l’offre du gouverneur : intégrer l’équipe de basket de l’université d’Etat. Une mission d’autant plus délicate que Jesus est le jeune joueur le plus convoité du pays, celui que toutes les équipes, tous les agents et toutes les fédérations courtisent à coups de millions de dollars…

Le film de basketball peut-être le mieux réalisé.  On a parfois l’impression de regarder un véritable documentaire et cela donne vraiment une superbe profondeur et un naturel au récit porté à l’écran. Tout le mérite en revient bien sûr à la réalisation de Spike Lee, le grand fan des New York Knicks.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance exceptionnelle de Ray Allen (sa première expérience en tant qu’acteur) et Denzel Washinghton toujours aussi juste (l’acteur manie incroyablement bien la balle orange). Pour les décors (tournés exclusivement à Brooklyn et à Coney Island) et qui donnent au film un charme supplémentaire.

Une belle histoire exprimant subtilement les liens improbables qui existent entre un père et son fils.

1.« Coach Carter » – 2005 de Thomas Carter :

Le film : L’histoire vraie de Ken Carter, l’entraîneur de basket d’une équipe de basket-ball de lycée, qui devint célèbre en 1999 après avoir renvoyé ses joueurs à leurs chères études, déclarant forfait 2 matchs de suite alors que l’équipe était invaincue, parce que ces derniers n’avaient pas obtenu des résultats scolaires suffisants.

Inspiré d’une histoire vraie par son récit captivant et réaliste du système scolaire américain, « Coach Carter » est un excellent film qui montre que le basketball peut aider des adolescents à s’épanouir en tant qu’homme en mettant l’accent sur les études, la discipline et la moralité.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’on a tous voulu un jour lancer un système en attaque en se tapant le haut de la tête en criant « Delilah, Delilah ». Pour ses matchs de basketball superbement filmés et ses thématiques de recherche de reconnaissance, non seulement dans le sport, mais aussi dans la vie à travers le travail et la discipline.

Parce qu’on savoure chaque instant de la performance de Samuel L. Jackson en entraîneur autoritaire de basketball qui prend en charge une équipe de perdants pour la transformer en une équipe d’hommes et de gagnants grâce à quelques règles strictes et bien intentionnées

Une merveille pour tous les amateurs de balles oranges !

NB : Pouvaient aussi être cités : 

  • « Magic Baskets » de John Schultz (2002)
  • « Semi-Pro » de Kent Alterman (2008)
  • « Hurricane Season » de Tim Story (2009)
  • « Uncle Drew » (2018) de Charles Stone III
  • «Hoop Dreams » de Steve James (1994)
  • « Maurie » de Daniel Mann. (1973)

Julien Legrand – Le 3 avril 2020

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