L’année du Renouveau

Le Top des Meilleurs Films 2024 :

2024 a été une année cinématographique remarquable, marquée par des œuvres audacieuses, des récits captivants, et des performances inoubliables. Entre blockbusters spectaculaires et drames intimistes, le 7ᵉ art a su encore une fois nous surprendre et nous émouvoir.

Voici notre sélection des 10 meilleurs films de 2024, accompagnée de mentions spéciales pour d’autres œuvres qui ont également marqué cette année.

LE TOP 10 des Meilleurs Films de l’année 2024 selon la Rédaction :

10. « The Bikeriders » de Jeff Nichols :

Inspiré des clichés iconiques de Danny Lyon, « The Bikeriders » nous transporte dans le quotidien brut et fascinant d’un gang de motards des années 1960.

Avec Austin Butler, Jodie Comer, et Tom Hardy, Jeff Nichols livre une fresque poignante sur l’appartenance, la liberté, et les liens complexes au sein d’une communauté marginale.

9. « Le Robot Sauvage » de Chris Sanders :

Inspiré de « The Wild Robot » de Peter Brown (Gallimard, 2016), Chris Sanders nous offre un conte moderne où un robot se retrouve plongé dans un environnement qui n’est clairement pas le sien. une fable émouvante et familiale.

Ce récit, qui mêle science-fiction et drame, nous présente une nouvelle famille des plus originales composée d’un robot sauvant un bébé oie (Kit Connor) des griffes de Fink (Pedro Pascal) un renard sournois. Roz se charge alors de préparer l’oisillon à la grande migration des oies en automne..

Entre tendresse et réflexion sur la résilience, ce film s’adresse autant aux enfants qu’aux amateurs de récits poétiques.

8. « L’Amour Ouf » de Gilles Lellouche :

Avec « L’Amour Ouf », Gilles Lellouche plonge dans un drame romantique où François Civil et Adèle Exarchopoulos incarnent un couple entre passion dévorante et violence destructrice.

Sur fond de musique des années 1980, ce récit explore la complexité des relations humaines avec une mise en scène vibrante et émouvante.

7. « Emilia Perez » de Jacques Audiard :

Un baron de la drogue décide de changer radicalement de vie… en devenant une femme.

Dans « Emilia Perez », les genres des protagonistes se mélangent, à l’image des ressorts utilisés par le réalisateur, qui relèvent aussi bien du mélodrame, du thriller que de la comédie musicale, donnant au dixième long métrage d’Audiard un surprenant goût d’originalité, de vitalité et de modernité… Karla Sofia Gascón brille dans ce film qui allie humour, identité et résilience.

6. « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte :

Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte revisite le chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas dans une adaptation intense et réaliste.

On y retrouve beaucoup de ce qui faisait la qualité de D’Artagnan et de Milady, des décors remarquables signés Stéphane Taillasson, des costumes (Thierry Delettre) et accessoires somptueux, la photographie de Nicolas Bolduc, sans oublier l’intéressante composition musicale de Jérôme Rebotier pourtant peu familier des films grand public.
Pierre Niney porte avec brio cette fresque sur la vengeance, offrant une lecture contemporaine de cette œuvre intemporelle. Une réalisation magistrale qui mêle émotion et modernité.

Un film ample et généreux, au scénario très bien rythmé et à la mise en scène bien huilée, au service d’un casting de choix

5. « Juré N°2 » de Clint Eastwood :

Avec « Juré n°2 », Clint Eastwood signe un thriller efficace, qui condense toutes les obsessions d’une filmographie monumentale. Il y explore le dilemme dans une oeuvre captivante où Nicholas Hoult incarne un juré tiraillé entre vérité et justice.

Le grand Clint signe une œuvre d’une habileté déconcertante, un drame judiciaire bouleversant qui tient en haleine de la première à la dernière scène.

Avec une tension psychologique soutenue, ce drame interroge la responsabilité individuelle et les choix face à l’éthique.

« Juré n°2 » est un film  aussi étonnant que familier, aussi limpide que complexe.

4. « The Substance » de Coralie Fargeat :

Avec « The Substance », son deuxième long-métrage, la cinéaste monte le curseur au maximum, avec un récit féministe sur notre société où l’apparence des femmes et de leur obligation à rester sexy est trop souvent la règle.

Coralie Fargeat livre un body horror audacieux, une critique percutante de l’industrie cosmétique. Porté par Demi Moore et Margaret Qualley, ce film plonge dans une métamorphose cauchemardesque, offrant une expérience sensorielle unique et troublante.

Cette plongée aux enfers en version body horror subversif et féministe, d

3.« Sans Jamais nous connaître » d’Andrew Haigh :

Ce drame poignant suit les destins croisés de migrants à la recherche d’une vie meilleure. Avec une sobriété et une humanité remarquables, « Sans jamais nous connaître » met en lumière les luttes et les espoirs de ces âmes en quête de dignité.

« Sans jamais nous connaître » est une œuvre d’une beauté inouïe, il traite avec grâce des thématiques universelles que sont la solitude, le deuil et les regrets tout en proposant différents niveaux de lectures

Une œuvre profondément émouvante et nécessaire, un OFNI, un récit teinté de mystère, un drame fantastique à la mise en scène soignée et aux accents nostalgiques.

2. « The Zone of Interest » de Jonathan Glazer :

Avec « The Zone of Interest », Jonathan Glazer nous plonge dans une réflexion glaçante sur la banalité du mal.

À travers le quotidien d’une famille vivant à proximité d’Auschwitz, le film interroge notre rapport à l’histoire et à la mémoire collective.

« The Zone of Interest » méritait largement la Palme d’Or à Cannes et marque clairement une vie de cinéphilie comme « La Liste de Schindler » de Steven Spielberg.

Un choc monumental et hallucinant qui marque les esprits à jamais en montrant la banalité du mal absolu !

Une œuvre sobre et puissante qui bouleverse par sa retenue.

1.« Dune : Deuxième Partie » de Denis Villeneuve :

Denis Villeneuve conclut son adaptation du roman de Frank Herbert avec brio.

« Dune : Deuxième Partie » développe les intrigues politiques et les luttes intérieures de Paul Atréides tout en offrant des batailles épiques et des moments d’introspection poignants.

Ce second volet est une expérience visuelle, sensorielle et sonore hallucinante qui nous hypnotise par le moindre de ses plans.

Une oeuvre dense et sublime qui convoque toute la richesse thématique des romans de Herbert avec un sens du spectacle magistral !

Une expérience visuellement époustouflante qui confirme Villeneuve comme un maître du cinéma contemporain.

Les Belles Surprises :

Auraient également pu être plébiscités :

Les déceptions :

Une année mémorable :

2024 restera comme une année où le cinéma a conjugué innovation et émotion. Des films comme Dune : Partie II ou The Zone of Interest montrent que le cinéma peut encore surprendre, émouvoir et interroger nos valeurs.
Quels sont vos coups de cœur de l’année ? Partagez vos choix et vos impressions en commentaires, et n’hésitez pas à (re)découvrir ces chefs-d’œuvre qui ont marqué le grand écran cette année.

Julien Legrand, Yves Legrand, Damien Monami et Vincent Legros – Le 31 décembre 2024

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