La légende d’un homme tranquille !

James Stewart

Il était l’acteur fétiche de deux très grands cinéastes, Alfred Hitchcock et Frank Capra, une des icônes centrales du style hollywoodien, un homme qui est devenu populaire en jouant des personnages ordinaires, timides, bégayant ou effacés. Cet homme, c’est James Stewart !

Un acteur devenu une grande star en jouant l’homme américain ordinaire, qui a ensuite affiné son art avec une série de rôles plus sombres et plus troublants dans des thrillers et des westerns.

Un des rôles qui a défini son personnage est celui de « Mr. Smith au Sénat » de Frank Capra (1939), où il joue un idéaliste naïf qui est élu au Sénat et défend ses principes dans un obstructionnisme inspiré.

Stewart était un homme naturellement sympathique dont le visage, la démarche lente et la voix traînante caractéristique sont devenus célèbres dans le monde entier.

Retour sur la carrière d’un homme tranquille mais ô combien attachant.

  • Petite Bio :

Né à Indiana (Pennsylvanie) le 20 mai 1908, James « Jimmy » Stewart (James Maitland de son vrai nom) opte pour des études d’architecture à l’Université de Princeton. Il est déjà un vétéran des théâtres de Broadway quand Hollywood le réclame à l’âge de 26 ans. Ses débuts sont faits de petits rôles dans des comédies « sa femme et la dactylo » (1936), des thrillers, des drames et même des comédies musicales comme « Born to dance » mais c’est sa rencontre avec Frank Capra qui changera sa vie.

Dans « Vous ne l’emporterez pas avec vous » (1938), Stewart accède au rang de star. Comédie romantique et décalée, le film connaît un immense succès critique et public (Oscars du « meilleur film » et du « meilleur réalisateur »). L’année suivante, en incarnant « Mr. Smith au Sénat », Stewart associe pour toujours sa silhouette au héros maladroit et naïf dont l’inébranlable intégrité triomphe de l’adversité et de la corruption. « Mr. Smith au Sénat » empoche les précieuses statuettes du « meilleur scénario » et du « meilleur montage » et vaut à Jimmy Stewart une première nomination à l’Oscar du « meilleur acteur », une récompense qu’il décrochera en 1940 pour son rôle de journaliste dans un média en concurrence avec un ex-mari (Cary Grant) pour le cœur de Katharine Hepburn dans « Indiscrétions » de George Cukor.

Cette même année, il interprète Alfred Kralik dans un autre classique de la comédie romantique : « The Shop Around the Corner » (1940), d’Ernst Lubitsch. Nouveau succès et pourtant il quitte la Mecque du cinéma et s’engage dans l’U.S. Air Force un an avant l’attaque sur Pearl Harbor et l’entrée dans le conflit mondial des Etats-Unis !

La guerre terminée avec le grade de Colonel, il hésite à reprendre son métier d’acteur préférant se consacrer à une carrière dans l’armée. Il retrouve cependant une dernière fois Frank Capra pour « La Vie est belle » (1946). Ode aux valeurs familiales et film préféré de l’acteur qui a cependant déçu au Box-Office. Le film a cependant rencontré un immense succès à la télévision puisqu’il est tombé dans le domaine public et les chaînes publiques ont commencé à le diffuser la veille de Noël. Sa diffusion est désormais un rituel annuel pour d’innombrables familles dans le monde entier.

Par la suite James Stewart va atteindre une renommée mondiale grâce à sa rencontre avec le maître du suspense : Alfred Hitchcock. En 1948 « La Corde » marque leur première collaboration, il y aura ensuite « Fenêtre sur cour », aux côtés de Grace Kelly, « L’homme qui en savait trop » avec Doris Day et « Vertigo/ Sueurs froides » (1958) avec la troublante Kim Novak.

Stewart incarne l’amateur obstiné, bravant le danger, seul contre tous dans ces désormais incontournables du suspense.

En 1949, sa vie jusque-là très discrète change ; à 41 ans il épouse la mannequin Gloria Hatrick McLean avec laquelle il accueillera en 1951 les jumelles Judy et Kelly. Une épouse qu’il chérira et soutiendra jusqu’à son décès en 1997.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous n’avons retenu aucun des nombreux films où il incarne un aviateur ; pourtant il fut excellent dans « L’odyssée de Charles Lindbergh » (The Spirit of St. Louis) en 1957 ou encore « Le vol du Phénix » (1965) de Robert Aldrich.

De même s’il reste à tout jamais une légende du western, nous n’avons conservé dans le Top 10 que « L’homme qui tua Liberty Valance » un choix assumé car le western est un style codifié où les performances artistiques restent souvent assez convenues.

Pour John Ford il jouera aussi dans « Les Deux Cavaliers » (1961), « La Conquête de l’Ouest » (1962), « Les Cheyennes » (1964) ; Anthony Mann le dirige dans « L’Appât » et « L’Homme de la plaine » ; Andrew V. McLaglen dans « Les Prairies de l’honneur » (1965), « Rancho Bravo » (1966), et « Bandolero! » (1968) où il joue aux côtés de Raquel Welch, en 1976 c’est « Le Dernier des géants », de Don Siegel, face à John Wayne.

Honoré par l’American Film Institute pour l’ensemble de sa carrière en 1980 et par un Oscar d’honneur pour les 50 années de ses mémorables performances en 1984 ; Voici le top 10 de son incroyable carrière riche de 96 films :

Le TOP 10 des meilleurs films de James Stewart :

10. « Harvey » (1950) d’Henry Koster :

Synopsis : Elwood P. Dowd traverse ce monde dans le plus parfait anonymat. Il vit avec sa soeur, Veta, et sa fille. Sa soeur s’inquiète pour lui. En effet, gentil, attentionné et rêveur, Elwood présente toutefois une particularité pour le moins originale : il a décidé d’avoir un ami invisible prenant les traits d’un gigantesque lapin.

Un long métrage méconnu chez nous (cependant oscarisé) et pourtant film culte aux Etats-Unis. On suit donc Elwood P. Dowd, interprété par James Stewart impeccable (encore nominé aux Oscars) en bourgeois philanthrope et trop bon que certains considèrent comme un simplet avec une araignée au plafond (ou plutôt un lapin derrière l’épaule). Ce film reste un excellent divertissement, un rien simpliste peut-être mais qui entretient beaucoup de similitudes avec le Capra de « La vie est belle ». James Stewart rejouera ce rôle à Broadway dans les années 70

9. « La Corde » (Rope – 1948) d’Alfred Hitchcock :

Synopsis : Après avoir commis un meurtre gratuit, deux jeunes gens offrent une réception aux parents et amis de leur victime.

Hitchcock a utilisé la technique du ten minutes take (dix minutes étant la durée d’une bobine), les raccords entre les huit plans-séquences étant relativement discrets pour donner aux spectateurs l’illusion d’un unique plan-séquence. Novateur et interpellant au niveau de son « non-découpage », ce film est la première collaboration de James Stewart avec le « maître du suspense » sans qu’on puisse parler pour autant d’une ébauche. L’acteur porte la plus lourde responsabilité morale : il est le mentor inhibant, l’inaccessible exemple pour ces deux jeunes, le mauvais génie qui les pousse au crime. Il parle et disserte sur les mérites élitistes du meurtre (l’un des sujets de conversation favoris d’Hitchcock) et découvre qu’il a créé deux monstres.

Et même si le naturel finit par revenir, le film se termine par une longue leçon de morale et une condamnation sans équivoque, le mal est fait et bien fait. Prostré face à des « disciples » tout surpris d’être ainsi désavoués, Stewart est réduit au silence, enfin vaincu, sonné pour le compte.

8. « Rendez-vous » (The Shop Around the Corner – 1940) d’Ernst Lubitsch :

Synopsis : À Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les deux employés ne s’entendent guère. Alfred correspond par petites annonces avec une femme qu’il n’a jamais vue. Il découvre bientôt que cette mystérieuse inconnue n’est autre que Klara, l’employée qu’il déteste au magasin. Sans révéler à celle-ci la vérité, il cherche à se rapprocher d’elle et à s’en faire aimer.

Objet de deux adaptations dont le récent « Vous avez un message » (1998) avec Meg Ryan et Tom Hanks de Nora Ephron ; ce film de Lubitsch traite de la fragilité, mais aussi des petites mesquineries de personnages ordinaires ainsi que du spectre du chômage thème rare pour l’époque. Un film sur la comédie humaine où James Stewart excelle comme à son habitude.

7. « L’Homme qui tua Liberty Valance » (The Man Who Shot Liberty Valance – 1962) de John Ford :

Synopsis : Le sénateur Randsom Stoddard a fait le déplacement pour assister à l’enterrement de Tom Doniphon. Interrogé par les journalistes sur les raisons de sa présence à la cérémonie, il raconte son arrivée dans l’Ouest. Sauvagement battu par le bandit Liberty Valance, le jeune juriste Stoddard fut alors pris en amitié par Tom Doniphon. Ce dernier lui enseigna la seule loi qui prévaut dans la région : celle des colts.

Western intimiste, humaniste et profondément touchant, « L’Homme qui tua Liberty Valance » est progressiste et audacieux tant le propos de John Ford, est amer sur l’idée que l’Histoire de l’Amérique s’est effectivement construite sur le mensonge (la fameuse réplique : « Print the Legend »)

Une superbe peinture de la mort de l’Ouest, des pionniers et de la naissance d’un monde moderne et civilisé, avec ses progrès et ses errances. L’évocation d’un Ouest en pleine mutation, « Liberty Valance » met en scène la plus intense des confrontations (Lee Marvin est impressionnant et menaçant à souhait tout comme John Wayne). La violence des armes des protagonistes (Doniphon et Valance) face à la volonté d’instaurer un état de droit en la personne de l’avocat Stoddard. James Stewart y incarne un rôle dans la lignée des Capra, l’idéaliste, l’homme épris de justice et prêt à utiliser les mêmes armes que ses adversaires pour y arriver. Une prestation trois étoiles. 

6. « L’Homme qui en savait trop » (The Man Who Knew Too Much- 1956) d’Alfred Hitchcock :

Synopsis : Le docteur Benjamin McKenna, sa femme Dot et leur fils Alain passent quelques jours de vacances à Marrakech, au Maroc. Ils font la rencontre de Louis Bernard, un membre du Deuxième Bureau. Ce dernier est assassiné, et juste avant de mourir, confie à Benjamin qu’un attentat contre un homme d’État étranger se prépare à Londres. Pour contraindre le couple au silence, les comploteurs kidnappent Alain.

Le personnage de Dot permet à Doris Day de prouver ses talents d’actrice dramatique mais aussi au fil de l’action d’affirmer que dans le couple McKenna, c’est bien elle la moins vulnérable et la plus forte. Stewart quant à lui, redevenait l’Américain moyen, armé de certitudes trop simples dans un univers trop compliqué pour lui. Il erre au milieu des ombres et ne cesse de se fourvoyer dans des impasses ou des chapelles.

Les deux formidables comédiens forment un couple émouvant et totalement crédible. Une mise en scène hitchcockienne basée sur une chanson, un coup de cymbale, le kidnapping d’un enfant et un complot aux motivations inexpliquées… De bien faibles fondations et pourtant « le Maître » distille les ingrédients de son drame avec suspense et efficacité.

© 1956 - Paramount Pictures

5. « Fenêtre sur cour » (Rear Window – 1954) d’Alfred Hitchcock :

Synopsis : L.B. Jeffries, journaliste, est cloué dans son fauteuil avec une jambe dans le plâtre. Entre les visites de sa logeuse qui lui prépare ses repas et celles de sa collègue et fiancée Lisa Carol Fremont, il tue le temps en observant l’immeuble situé en face du sien, de l’autre côté d’une cour intérieure. Il s’amuse un moment des tranches de vie, parfois drôles, quelquefois plus tristes, surprises chez ses voisins, quand le silence d’un appartement habitué aux disputes le frappe, d’autant plus que le comportement du mari, représentant de commerce, et l’absence prolongée de la femme ne cessent de l’intriguer.

« Fenêtre sur cour » est-il un film de voyeur ? Au temps des réseaux sociaux, Alfred Hitchcock était-il en avance sur son temps ? James Stewart incarne à merveille ce photographe à la jambe cassée asocial déclaré, non pas à cause d’un quelconque goût du crime mais par son refus obstiné de fonder un foyer avec la sublime Grace Kelly. Stewart exprime ici un profond dégoût de son quotidien bloqué dans une vie ordinaire. Il espionne ses voisins dont la vie se déroule sous ses fenêtres, connaître les secrets d’autrui fait presque partie de la nature humaine. Ce film fait écho avec la réalité d’aujourd’hui, des gens enfermés espionnant leurs proches, se délectant de leurs secrets et n’hésitant pas à commenter, quitte à s’immiscer dans leur vie !

Un chef d’œuvre dont la richesse thématique semble toujours inépuisable, porté par un immense James Stewart et la sublime Grace Kelly. Un incontournable !

© 1954 - Paramount Pictures

4. « Sueurs froides » (Vertigo – 1958) d’Alfred Hitchcock :

Synopsis : Scottie, inspecteur de police, a été limogé parce qu’il est sujet au vertige. Un de ses vieux amis le charge de surveiller sa très belle femme, Madeleine, dont le comportement étrange lui fait craindre qu’elle ne se suicide. Scottie la prend en filature, la sauve d’une noyade volontaire puis s’éprend d’elle. Cependant, en raison de sa peur du vide, il ne parvient pas à l’empêcher de se précipiter du haut d’un clocher.

Probablement le meilleur film du grand Alfred, poussant à leur paroxysme toutes ses névroses, ses fétichismes et ses perversions. Le scénario reflète ses états d’âme et la mise en scène est quasi baroque avec une expérimentation plastique (les fameux travellings optiques) repris par les disciples du « Maître » De Palma et Argento. Bernard Hermann y ajoute une partition monumentale, Saul Bass a concocté un générique exceptionnel et dans la séquence de cauchemar quant aux acteurs, ils sont parfaits. James Stewart récite sa panoplie de l’honnête homme, sincère mais aussi touchant et terriblement affecté par sa peur du vide.

Sans ce film il n’y aurait probablement pas eu de « Mulholland Drive », qui semble en être une réminiscence. Un chef d’œuvre qui a été récemment élu « meilleur film de tous les temps », devançant enfin « Citizen Kane ». Indispensable.

© 1958 - Paramount Pictures

3. « Mr. Smith au Sénat » (Mr. Smith Goes to Washington – 1939) de Frank Capra :

Synopsis : Le candide Jefferson Smith, responsable d’un groupe de scouts, est élu sénateur après une combine qu’il ne comprend pas. Très vite, il devient la risée de ses pairs.

Seul un James Stewart éblouissant et hypnotisant pouvait incarner ce Mr Smith qui s’apprête à devenir sénateur et nous tirer des larmes après avoir reçu un présent d’enfants qu’il défend avec ferveur. Tout comme lorsqu’il se montre désarmant et intarissable pendant presque 24 heures pour défendre ses positions et tenter d’infléchir des sénateurs imbus de leur suffisance ou de leurs privilèges.

Seul le réalisateur Frank Capra pouvait croire que le monde peut être meilleur en dénonçant des choses que quiconque aurait trouvées futiles. La magie qui nous imprègne ne nous lâchera plus, l’émotion et l’intensité que Stewart insuffle à Smith l’envie de hurler face à tant d’injustice. Soutenu de loin par une Jean Arthur absolument délicieuse, une fois encore c’est un film à vivre, transpirant l’honnêteté et la sincérité. Un grand moment de cinéma !

© 1939 - Columbia Pictures

2. « Indiscrétions » (The Philadelphia Story – 1940) de George Cukor :

Synopsis : Fille de la haute société de Philadelphie et de fort tempérament, Tracy Lord a divorcé d’un premier mari, le play boy C.K. Dexter Haven. Deux ans plus tard, elle est sur le point de se remarier avec un homme d’affaires en vue, ce qui intéresse au plus haut point le magazine Spy, à qui Dexter promet les entrées nécessaires à ses deux reporters, le journaliste Macaulay Connor et la photographe Liz Imbrie.

Un Oscar et un Golden Globe récompensent la superbe prestation de James Stewart.  Grâce à un Cary Grant un rien en retrait mais essentiel et surtout à une Katharine Hepburn grandiose dans son rôle d’aristocrate revêche et sophistiquée sacrifiant tout aux apparences contribuent largement à cette œuvre emblématique de l’âge d’or des comédies sophistiquées de George Cukor. La légende raconte que James Stewart a envoyé son Oscar à la quincaillerie de son père dans sa ville natale de l’Indiana, en Pennsylvanie, où il est resté en vitrine pendant plus 20 ans. Belle histoire.

© 1940 - Warner Bros.

1.« La Vie est Belle » (It’s a Wonderful Life – 1946) de Frank Capra :

Synopsis : Le décès de son père oblige George Bailey à reprendre l’entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l’homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu’il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C’est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui pour gagner ses ailes devra l’aider à sortir de cette mauvaise passe…

George Bailey (James Stewart) est époustouflant et son personnage, tout en fragilité et en drôlerie, est inoubliable. Lui et Capra s’étaient déjà rencontrés sur le tournage de « Mr Smith au Sénat » mais c’est bien dans « La vie est Belle » que le tandem est au sommet. Autour de lui, toute la distribution est fantastique, Donna Reed en tête.

« La Vie est Belle » est un petit bijou de l’âge d’or hollywoodien. Un succès d’estime mais sans plus à sa sortie, ignoré par les critiques de l’époque, le long métrage de Capra ne fut réévalué que bien plus tard. Un magnifique conte de Noël à la fois fantaisie romantique et familiale où se mêlent à la perfection critique sociale et fantastique, le tout avec une intelligence narrative et un sens plastique magistrale.

Un pur chef d’œuvre !

© 1946 Paramount HE.

James Stewart laisse l’image d’un homme parlant dans un style balbutiant et indécis quelquefois dur à comprendre mais transpirant la sincérité pour son auditoire. Il construisit sa carrière en jouant un personnage clair et net, pétri de valeurs morales. Largement récompensé pour ses faits d’armes, il y avait parmi ses décorations l’Air Medal, la Distinguished Flying Cross, la Croix de Guerre et 7 étoiles pour autant de victoires en combat aérien.

Il servit dans l’Air Force Reserve, avant de se retirer en 1959 avec le titre de général de brigade. Il n’a jamais fait de commentaires sur sa carrière militaire hormis sa participation comme vétéran à un documentaire ; Il disait de son art de jouer ; « Vous devez développer un style qui vous convient et le poursuivre, pas seulement développer un sac à malices ».

Contrairement à John Wayne, autre icône du cinéma américain, James Stewart n’a pas d’aéroport qui porte son nom (une amusante ironie) mais bien un musée dédié à sa vie (The Jimmy Stewart Museum) situé dans sa ville natale d’Indiana.

Une statue a été érigée devant le Palais de Justice dans le Comté d’Indiana pour célébrer son 75e anniversaire le 20 mai 1983.  Pour les amateurs de cinéma, il incarne à jamais un homme sincère, un acteur unique et un héros authentique avant d’être une des plus grandes légendes du cinéma qui s’est éteinte à 89 ans.

Yves Legrand – Le 20 mai 2020

Sources : 

  • https://www.imdb.com/name/nm0000071/?ref_=nmmi_mi_nm
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Stewart
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