
Critique de « Simetierre » (2019) : Promenons-nous dans les bois
Promenons-nous dans les bois Simetierre On peut dire que la Stephen King mania n’est pas
Nous avions laissé Oz Perkins (le fils du légendaire Anthony « Norman Bates » Perkins) sur l’étrange mais imparfait « Longlegs ».
Il revient déjà avec « The Monkey », adaptation d’une nouvelle écrite par Stephen King en 1980. Un retour rapide pour un cinéaste qui continue d’explorer les territoires du genre avec un style bien à lui.
Alors, Perkins parvient-il cette fois à conjuguer ambiance glaçante et hommage fidèle au maître de l’horreur ?
Synopsis :
Deux frères font face à une série de morts effrayantes près de chez eux après avoir trouvé une vieille poupée de singe avec des cymbales dans le grenier de leur père. Pour échapper à cette terreur, ils jettent le singe et décident de se séparer. Mais lorsque des morts mystérieuses surviennent à nouveau, ils sont contraints de se rapprocher pour détruire ce jouet maudit pour toujours.
Le ton est donné dès l’affiche, avec un slogan aussi cru qu’ironique : « Tout le monde meurt et ça fait chier ». Un programme qu’Oz Perkins respecte à la lettre dans ce petit plaisir coupable de cinéma gore, assumé et généreusement sanglant.
« The Monkey » ne cherche pas à s’aligner sur les productions d’horreur actuelles, souvent calibrées, lissées et dénuées de personnalité. Au contraire, le film assume un retour aux sources, à l’horreur des années 80, avec ses codes, son énergie et son grain de folie offrant un sympathique moment de fun.
Le réalisateur nous sert des mises à mort graphiques, ludiques et sanglantes, portées par une violence cartoonesque et une pointe d’humour bien noir. On pense parfois à Sam Raimi, à « Re-Animator », ou à certains épisodes oubliés de la série « Les Contes de la Crypte ».
L’intrigue reste fidèle à la nouvelle originale de Stephen King, tout en y injectant une bonne dose de second degré.
Le scénario tient la route, les personnages sont bien campés (surprenant Theo James), et les envolées d’hémoglobines sont assez mémorables pour séduire les amateurs de films de genre « old school ».
Même si « The Monkey » souffre de quelques longueurs, qui l’empêchent de se hisser au rang des vraies surprises horrifiques de l’année.
On ne peut néammoins que saluer le savoir-faire de Perkins, qui livre une œuvre bien plus aboutie que certains récents essais sans âme du genre (coucou « Thanksgiving » ou « Les Guetteurs »…).
« The Monkey » ne révolutionne pas l’horreur, mais il en épouse les codes avec malice, respect et sincérité.
Une petite pelote gore et nostalgique, qui devrait ravir les amateurs de sensations rétro.
Un vrai plaisir coupable, fun et généreux, comme on n’en voit plus si souvent et ça fait du bien !
Julien Legrand – le 14 avril 2025.
Sources Photos :
© 2025 The Searchers
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