Top 10 des films de Noël
Noël, ce n’est pas juste la période des cadeaux, des bonbons, des délicieux repas ou même de la fondue. C’est aussi l’occasion rêvée de s’emmitoufler sur le canapé devant nos meilleurs films de Noël encore et encore, ces classiques qu’on adore revoir à la TV ou en DVD-Blu-Ray d’année en année. Avec la chaleur du feu en prime, les cadeaux qui s’entassent sous le sapin, les réunions de famille, la bûche de Noël et parfois un bon chocolat chaud… les films de Noël sont des incontournables !
La rédaction de ScreenTune vous a concocté un Top qui fera déguerpir votre petite tête blonde qui s’attend à vous faire visionner « La Reine des Neiges ». Du coup pour ne pas être pris au dépourvu et vous éviter ce supplice voici des idées qui contenteront tout le monde, petits et grands devant un bon moment ciné.
Le Top 10 de la rédaction :
10. « Le Pôle Express » (2004) de Robert Zemeckis :
Prenez votre ticket et embarquez dans le « Pôle Express » ! Une merveilleuse adaptation d’un conte pour enfants qui vous réserve quelques surprises. Robert Zemeckis nous offre un conte initiatique superbe et flamboyant, magnifié par la partition d’Alan Silvestri et par la photographie colorée de Don Burgess. « Le Pôle Express » est une attraction permanente, un sommet d’émotions et de sentiments sincères et nobles qui ramène chacun à ses propres rêves d’enfants.
9. « Le Père Noël est une ordure » (1982) de Jean-Marie Poiré :
Un film culte, une pièce maîtresse de notre culture populaire et puis parce qu’il faut aussi montrer qu’on peut faire des bons films près de chez nous. « Joyeux Noël Félix ! » suivi d’un coup de fer à repasser, le kloug « roulé sous les aisselles », le gilet « serpillère » offert par Thérèse tant de situations qui ont ancré ce film dans les mémoires. Une satire de l’hypocrisie et de la charité ostentatoire du christianisme. C’est avant tout une pièce de théâtre filmée, dont l’essentiel réside dans le dialogue et quelques situations croustillantes. Au menu, du comique de situation, beaucoup de causticité et un fond d’humour noir autant d’armes qu’utilisent la troupe du Splendid pour dézinguer l’hypocrisie et la laideur humaines.
8. « Maman, j’ai raté l’avion ! » (Home Alone) (1990) de Chris Columbus :
On s’est déjà attardé plus longuement sur ce film dans notre critique, le long métrage de Columbus est une œuvre intergénérationnelle, les gags de l’époque n’ont toujours pas pris une ride, même pour la jeune génération. « Maman, j’ai raté l’avion ! » demeure encore aujourd’hui comme un des films de Noël les plus appréciés du public.
Un succès qu’il doit à des gags de haut vol, au talent d’un jeune acteur confronté à des pointures comme Joe Pesci ou Daniel Stern dans le rôle des « casseurs flotteurs » mais également au message positif qu’il délivre malgré tout. L’ensemble étant mis en musique par le grand John Williams.
Impossible de critiquer cette comédie culte, où tout a déjà été écrit et où Chris Colombus capte parfaitement l’essence de l’enfance.
7. « Love Actually » (2003) de Richard Curtis :
La friandise cinématographique inconditionnelle pour se mettre dans l’ambiance de Noël. « Love Actually » est rediffusé sans cesse chaque année à la période des fêtes. Porté par un casting 5 étoiles (Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth, Alan Rickman, Bill Nighy, …), une BO qui offre le meilleur des années 90 et 2000 (The Calling, Maroon 5, Dido, Norah Jones, …) et réalisé par le pape du genre, Richard Curtis et vous obtenez le film choral réunissant tous les ingrédients pour passer un merveilleux moment de convivialité pour Noël.
6. « Noël chez les Muppets » (1993) de Brian Henson :
Le meilleur film des Muppets est une adaptation du célèbre « Un chant de Noël » de Charles Dickens. Il est réalisé par le fils de l’immense Jim Henson. Les grandes lignes du conte sont préservées pour accoucher d’un récit parsemé de moult chansonnettes (entêtantes, pleines d’engouement et jamais pompeuses) poussées par la tribu de marionnettes dans le Londres reconstitué du 19e siècle. Ebenezer Scrooge, personnage central de l’histoire n’est pas interprété par un Muppet mais par le talentueux Michael Caine qui s’en donne à cœur joie dans le rôle du vieux grippe-sou égoïste et sans cœur.
Le rythme soutenu et bon enfant ainsi que le merveilleux travail des marionnettistes et du chef décorateur permettent à la magie d’opérer au détour de chacune des scènes. Un plaisir et un émerveillement non dissimulé à chaque visionnage.
5. « Le Grinch » (How the Grinch Stole Christmas!) (2000) de Ron Howard :
Il est temps de se mettre au vert ! Adapté d’une histoire de Dr Seuss, ce film de Noël raconte les aventures d’un croque-mitaine grincheux qui déteste Noël, peut-être parce qu’il n’a jamais été invité aux célébrations…
Le long métrage vaut essentiellement pour la performance impressionnante de Jim Carrey, véritable génie burlesque au corps élastique. On peut également trouver dans le film une (légère) critique de Noël comme fête devenue consumériste, à défaut de véritablement réunir les communautés. L’exubérance des décors, des costumes, ainsi que le caractère insupportable des habitants de Chouville renforcent notre attachement au personnage du Grinch, qui, dans sa fausse antipathie, est porteur d’un regard emprunt de lucidité sur la société de consommation, gaspilleuse et artificielle.
4. « Le Miracle sur la 34e rue » (1947) de George Seaton :
Nous nous sommes également attardé plus longuement sur ce classique dans notre critique. Il s’agit d’un film de Noël qui existe en deux versions, l’une datant de 1947 et l’autre beaucoup plus récente, de 1994 avec Richard Attenborough. C’est évidemment la plus ancienne qui est devenue un classique incontesté. On y rencontre un sympathique marginal qui est employé pour incarner le Père Noël dans un grand magasin, mais qui prétend être le vrai Père Noël ! Son employeur, une jeune femme blasée ainsi que sa petite fille ont du mal à croire à cette histoire…
Une intrigue joliment équilibrée, sans excès de guimauve, bien rythmée avec de bons rebondissements, un récit qui plaira autant aux adultes qu’aux enfants. Les dialogues relevés contribuent à lui donner une belle vitalité ; l’ensemble est servi par une bonne interprétation, y compris dans les seconds rôles. Les prestations d’Edmund Gwenn en Père Noël et de la toute jeune (9 ans) Natalie Wood restent durablement dans les esprits.
3. « Gremlins » (1984) de Joe Dante :
On continue avec un véritable film culte : « Gremlins » ! Ce film saccage joyeusement le concept de la « Douce nuit, Sainte nuit », par le biais d’un style cartoon décapant, qu’on ne peut pas manquer ce fleuron de Joe Dante avec à la production, Spielberg et scénarisé par Chris Columbus). Une parfaite synthèse entre conte de Noël pour enfants et cinéma d’horreur.
Véritable phénomène en cette fin d’année 84, « Gremlins » était un film de Noël, hargneux et nerveux, merveilleux et loufoque, irrésistiblement mis en boîte pour conquérir le box-office qu’il dévora d’ailleurs tout cru (des recettes domestiques de plus de 153 millions de dollars).
2. « L’Étrange Noël de Monsieur Jack » (1993) d’Henry Selick :
On en a déjà parlé dans notre critique mais cette œuvre issue d’un poème écrit par Tim Burton est un conte enchanteur, à la fois formidable prouesse technique et bel hymne à la différence. Une œuvre monstrueusement belle que nous allons vous inciter à découvrir ou à redécouvrir pour les fêtes.
« L’Étrange Noël de Monsieur Jack » est un film absolument génial, qui n’infantilise jamais son public, n’a jamais peur du glauque ou du flippant, et pourtant fait preuve d’une véritable sensibilité.
Une véritable leçon de tolérance dans un monde complexe où personne ne peut dogmatiquement décider de ce qui est bon ou mauvais. Une référence cinématographique intemporelle qui doit autant à Tim Burton qu’au fantastique talent d’Henry Selick. Magistral
1. « La Vie est belle » (1946) de Frank Capra :
Le classique de Noël par excellence ! Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre critique de ce petit bijou hollywoodien ici.
L’un des plus beaux films de Frank Capra avec peut-être le sublime « Mr Smith au Sénat ». Sans doute le plus beau conte de Noël au premier degré, qui peut servir de contrepoison au mauvais esprit que nous déversons sur cette jolie fête familiale. Ses prémisses sont cependant assez terribles : un homme qui veut se suicider avant d’être secouru par un ange qui va lui montrer les tragédies que sa mort aurait engendrées.
Un film qui illustre parfaitement le cinéma de Capra qui réside dans une vision aussi intense du tragique que de sa contrepartie idyllique. Une œuvre qui doit énormément à la sublime performance de James Stewart ; ses qualités enfantines sont parfaitement en accord avec le propos global. Un magnifique conte de Noël à la fois fantaisie romantique et familiale où se mêlent à la perfection critique sociale et fantastique, le tout avec une intelligence narrative et un sens plastique magistrale.
- Ils auraient pu apparaître aussi :
- « Die Hard : Piège de Cristal » (1988) de John McTiernan
- « Les Chroniques de Noël » (2018) de Clay Kaytis
- « L’arbre de Noël » (1969) de Terence Young
- « Le drôle de Noël de Scrooge » (2009) de Robert Zemeckis
- « La Course au jouet » (1996) de Brian Levant
- « The Holiday » (2006) de Nancy Meyers
- « Family Man » (2000) de Brett Ratner
- « Black Christmas » (1974) de Bob Clark
- « Bad Santa » (2003) de Terry Zwigoff
Julien Legrand – Le 23 décembre 2018